Marie SUEUR

La valse rouge

ESPACE CLAUDE MONET
18 rue Reine Elisabeth, Ste-Adresse

Horaires :
Du lundi au samedi : 14H – 18H
TÉL. : 02 35 54 54 05

L’ESPACE CLAUDE MONET ACCUEILLE LE PUBLIC DU 2 AU 20 AVRIL PUIS LES 26 ET 27 AVRIL

La valse rouge est un songe, une vision onirique de la féminité, mise en parallèle avec la nature. Toutes deux mystérieuses, fascinantes, sources de vie. La féminité y est représentée par la couleur rouge, couleur de la passion, de l’énergie, de la vie, du sang qui se transmet de la mère à l’enfant. Mais également couleur de la lutte pour obtenir et conserver sa liberté.
Car si la capacité de donner la vie à un aspect presque magique, miraculeux, la féminité est également marquée de la malédiction qui consiste à devoir toujours se battre pour obtenir et conserver liberté et respect. La symbolique de la sorcière présente dans cette série fait référence au féminisme.
Le fil de broderie (art féminin, universel et intemporel) représente l’énergie, la vie transmise, les racines.
Cette série mêle photographie, broderie et utilisation d’éléments naturels (bois).

https://www.instagram.com/msu92130/

Sylvia NEY

La nuit remue

ESPACE CLAUDE MONET
18 rue Reine Elisabeth, Ste-Adresse

Horaires :
Du lundi au samedi : 14H – 18H
TÉL. : 02 35 54 54 05

L’ESPACE CLAUDE MONET ACCUEILLE LE PUBLIC DU 2 AU 20 AVRIL PUIS LES 26 ET 27 AVRIL

Il y a les heures égales, puis il y a un arbre au loin que j’approche, sur un chemin qui n’est pas tracé d’avance : c’est un chêne, un saule, un dont le nom m’échappe mais qu’importe, on se choisit, moi comme passante d’un soir, lui comme l’élu de la nuit.
Alors, à partir de cette rencontre, quelque chose démarre, déclenche un processus de rapprochement, un silence d’échanges où tout parle autour : le vent dans les ramures, des cris d’oiseaux, la respiration paisible d’un mammifère solitaire et des objets marquant la pause. Et mes pas dans l’herbe mouillée.
Qui regarde ? Qui me voit ?
Rien n’est défini ni déterminant, le chêne balance ses ombres et la nuit remue une autre légende hospitalière.
Métamorphose du temps, hier je grimpais aux branches, aujourd’hui j’étreins à distance le cœur infatigable des arbres.

https://www.instagram.com/sylvia.ney.sn/

Anna SAVILEPPÄ

L´ESTONIENNE un voyage dans l´oubli

ESPACE CLAUDE MONET
18 rue Reine Elisabeth, Ste-Adresse

Horaires :
Du lundi au samedi : 14H – 18H
TÉL. : 02 35 54 54 05

L’ESPACE CLAUDE MONET ACCUEILLE LE PUBLIC DU 2 AU 20 AVRIL PUIS LES 26 ET 27 AVRIL

Cette série photographique est un voyage pour retrouver les traces de l´enfance de Karmen, ma fille adoptive, à Viljandi, en Estonie centrale. Accueillie depuis sa naissance dans un orphelinat à Viljandi, elle y menait la vie quotidienne d´une petite fille avec ses joies, ses préoccupations et ses chagrins, avec toujours l´espoir de retrouver une mère et une nouvelle famille.

En 1994 elle a été adoptée à l’âge de cinq ans par ma famille, dans une culture inconnue et une langue étrangère. Je suis devenue sa mère et sa tutrice. Elle a traversé le golfe de Finlande en bateau et est arrivée à Helsinki. Le voyage n´était pas long, mais cela a été un changement brusque dans sa vie. Le dépaysement et la culture étrangère ont eu un impact sur ses habitudes quotidiennes, mais aussi sur sa personnalité et sa vie émotionnelle.

Nous avons visité Viljandi en été 2022 et 2023 pour collecter du matériel et photographier l’environnement de son enfance, l’intérieur de l’orphelinat et les environs. À travers les traces de sa mémoire et les documents collectés, nous trouvons des souvenirs qui s’estompent, des métaphores poétiques et visuelles qui décrivent ce qu´elle a vécu dans son enfance. Le voyage était aussi l’occasion de renforcer notre relation et de créer des souvenirs communs pour le futur.

https://www.instagram.com/savileppa/

AMY – ANNICK MAROUSSY

Paysage de l’intime – Un abécédaire

ESPACE CLAUDE MONET
18 rue Reine Elisabeth, Ste-Adresse

Horaires :
Du lundi au samedi : 14H – 18H
TÉL. : 02 35 54 54 05

L’ESPACE CLAUDE MONET ACCUEILLE LE PUBLIC DU 2 AU 20 AVRIL PUIS LES 26 ET 27 AVRIL

Je flâne et me fige,
je contemple…
Comme les peintres impressionnistes, je cherche un motif, une lumière. Je balaye du regard
le panorama qui s’offre, je simule un cadre, des « clics et des clacs » résonnent dans le fracas des vagues, la motivation est grandissante, l’air marin stimule l’esprit !
Parfois le bonheur est là devant mes yeux, je saisis rapidement la scène éclairée si chère aux peintres, je suis dans leurs pas, j’ai la même aspiration, la même motivation. Paysage de l’intime est mon rêve éveillé.
Quand je rentre bredouille, le vide m’envahit, le noir s’affirme petit à petit.
Au cœur de la chambre noire, je jour s’éteint, la nuit s’invite et suspend le temps, la chambre noire est le lieu des métamorphoses, dans sa quiétude, des images apparaissent et se succèdent lentement.
Ces photographies portent le thème du paysage, en mémoire de l’impressionnisme.

des photographies chargées de pigment noir
le jour s’éteint doucement dans le noir charbon
le paysage magnifié s’endort
le silence fait face au noir
la mer soupire ses reflets s’assoupissent
le temps est suspendu en arrêt dans le noir

La lente respiration du paysage s’installe pour une contemplation floutée, impressionniste, spatiale.
Des solargraphies accompagnent cet abécédaire, des photographies saturées de jour et remplies de nuit, des photographies qui explorent le temps et l’espace, des photographies où le rayon lumineux s’évanouit dans le noir des ténèbres.

https://www.instagram.com/annick.maroussy/

Clarisse CLOZIER

À fleur de drap

ESPACE CLAUDE MONET
18 rue Reine Elisabeth, Ste-Adresse

Horaires :
Du lundi au samedi : 14H – 18H
TÉL. : 02 35 54 54 05

L’ESPACE CLAUDE MONET ACCUEILLE LE PUBLIC DU 2 AU 20 AVRIL PUIS LES 26 ET 27 AVRIL

« Le réveil commence
comme un autre rêve »
Paul VALÉRY

Le corps endormi n’est pas conscient de ses frontières, il est soluble dans le temps et dans l’espace. Le réveil, moment expansif est le passage entre l’évanescent et le concret, il est une transition où l’esprit reprend prise sur le corps, le rassemble et le fait advenir sujet de l’instant présent.

C’est ce bref instant que j’ai voulu représenter dans cette série. Instant familier, mais dont nous n’avons cependant pas grande maîtrise. Dans notre société où le paradigme de l’immédiateté est promu en valeur ajoutée et où l’homme et la femme moderne doivent être en contrôle total et permanent d’eux-mêmes et de sa représentation aux autres, nous ne prêtons à cet instant du réveil aucune valeur. À peine réveillé, il est déjà temps d’être incarné, d’être productif en pensée ou en mouvement. Or, cet instant fécond qui se déploie tout en lenteur, en expansion et en liberté est pourtant essentiel. Moment intime et spontané, où les rêves de la nuit se dissipent dans le concret du jour. Comme si nos nuits n’étaient pas aussi créatives et productives que nos jours. De ce moment, les draps du lit sont bien souvent le premier vecteur sensoriel qui par le toucher, ravive le corps. Cet objet usuel des plus communs devient donc un élément essentiel de mon dispositif photographique. Élément visuel tantôt évanescent, transparent, tantôt substantiel, nervuré, texturé, le drap dissimule, protège, souligne, sublime le corps dénudé qui reprend chair et esprit logique. Réaliser cette série au sténopé fut un choix évident dès l’élaboration du projet.
En effet, ce procédé alternatif associe toutes ses caractéristiques tant techniques, qu’esthétiques au service de ma vision du réveil. L’amplitude du temps d’exposition ici entre 8 et 19 minutes – permet au modèle de s’autoriser le relâchement semblable à celui de l’éveil, lui laissant échapper des mouvements involontaires, relâchant sa respiration qui devient plus profonde, plus ample. La distorsion des lignes du corps en gros plan et une diffraction des zones lumineuses volontairement très contrastées provoquent un certain trouble visuel qui souligne l’expansion et la sensualité du corps. Enfin, la pratique du sténopé impose un cadrage sans viseur. Ce statut instinctif du cadrage convient parfaitement à cet état « d’entre-deux » de la conscience que j’ai voulu capter.

2018 – 2022 Paris // Cette série est dédiée à Annick MAROUSSY

https://www.instagram.com/clarisseclozier

Nicolas WILMOUTH

La nuit, je voyage

Galerie La Glacière
9 rue Rollon, Le Havre

Horaires :
Mercredi, Vendredi, Samedi : 14H – 19H

TÉL. : 06 80 11 21 04

De la pointe Bretonne au quai Southampton, de la mansarde aux Ardennes, entre Londres et Val André, j’ai cherché à la rejoindre par tous les chemins, et tous les rêves. Ces trajets de nuits et ces autoroutes blanches m’ont offert le luxe et la lumière de mes errances.

https://www.instagram.com/nicolaswilmouth/

Paméla LEFÈBVRE

Hypnagogie

Les VIVANTS
64 rue Paul Doumer, Le Havre

Horaires :
Du mardi au samedi : 11H – 22H
dimanche : 10H – 13H

TÉL. : 06 50 58 87 93

L’état hypnagogique est un état de conscience particulier intermédiaire entre celui de la veille et celui du sommeil qui a lieu durant la première phase du sommeil : l’endormissement.
Ce terme a été inventé en 1848 par Alfred MAURY qui l’appliquait aux hallucinations se produisant fréquemment dans cette période du sommeil.
Étymologiquement le préfixe hypno vient du grec hupnos qui signifie sommeil, et le suffixe agogie qui vient du grec agôgos (agogé) traduit l’idée de transporter, de conduire vers et par extension de commencer.
Hypnagogie signifie donc littéralement « commencer le sommeil ».
L’état hypnagogique est donc un état de conscience à l’occasion duquel peuvent apparaître des troubles sensoriels dont un type d’hallucination particulier : les hallucinations hypnagogiques.
Ces hallucinations visuelles ou auditives ont lieu au moment de l’endormissement juste avant la perte de conscience.

https://www.instagram.com/mippava/

Charles LEFRANCQ

Les nuits ancestrales

Galerie La Glacière
9 rue Rollon, Le Havre

Horaires :
Mercredi, Vendredi, Samedi : 14H – 19H

TÉL. : 06 80 11 21 04

Au tréfonds de ma nuit, je voyage à la recherche de mon âme.
La nuit est le commencement et la fin ; entre les deux, mon exode et ses chemins invisibles que j’arpente pour découvrir d’où je viens.
Des ténèbres, des images m’éblouissent. Du noir néant m’apparaissent des personnages belliqueux, des hommes armés ou diverses chimères.
Mes nuits sont guerrières, mon voyage est chaos, ceux qui m’accompagnent comme des doubles sont légion, miroirs du passé.
Ils sont caparaçonnés mais abîmés, guerriers pourfendus mais renaissants de leur propre mort comme pour me dire que je suis le survivant des âges sombres.
De là émergent mes photos et mes mots.

Éclipse totale
Sang noir ancestral
Au cœur de la nuit amoureuse
Penser les plaies belliqueuses
Mon voyage de chair et de fer
Crépuscule d’une nouvelle guerre

https://www.instagram.com/faciesbelli/

Pierre VIEVARD

Imparfait souvenir

C.E.M Centre d’Expressions Musicales
55 rue du 329e RI, Le Havre

Horaires :
Du mardi au jeudi : 14H – Minuit
Samedi : 14H – 19H
TÉL. : 02 35 48 48 80

« Imparfait souvenir » est le nom de la série. Jouant sur le double sens à l’oral de pouvoir entendre « un parfait souvenir » selon l’interprétation.
C’est une série dans laquelle je veux emmener le spectateur dans son esprit, dans une sensation de souvenir imparfait d‘un rêve. Une illusion de la réalité. Comme si nous pouvions photographier nos rêves.
C‘est une série entièrement en noir et blanc. Graphiquement, ce qui lie toutes ces images de choses variées, c‘est le flou de mouvement, le manque de netteté, les textures, les personnages esseulés et le noir et blanc.
Je veux que le spectateur quitte quelques instants le monde concret dans lequel nous vivons.
Une impression d‘être dans un rêve éveillé.

https://www.instagram.com/pierre.vievard

Sabine AGOSTINI-SURSOCK

Nightwalkers

CONSERVATOIRE ARTHUR HONEGGER
70 cours de la République, Le Havre

Horaires :
Du lundi au dimanche : 09H – 22H
TÉL. : 02 35 11 33 80

Dans cette série intitulée « Nightwalkers », les silhouettes fugaces, éthérées, ne font que passer, comme les ombres, des fantômes dont on n’arriverait pas à déterminer l’origine. Tout est mystère et tout est question.
La ville, chargée d’une esthétisme crépusculaire, avec ses néons crépitants, ses vapeurs de fumée, son mal de vivre urbain devient quant à elle le théâtre d’un certain malaise existentiel.
Une ambiance qui s’inscrit dans un décor de film noir, au ton désespéré, quasiment nihiliste, où l’on ne sait, ce qui de la lumière ou de l’obscurité est le plus menaçant.
Dans ces lieux tristes, il y a cette figure humaine, à peine perceptible, une présence étrange comme un contour mal dessiné, qui voyage bel et bien à travers le cadre, traversant la rue, traversant la nuit, entre accablement et solitude, et qui suscite crainte et questionnement.
Où se dirige-t-elle ? Que fait-elle ?
Il appartient au public de s’interroger sur le dénouement, charge à chacun d’interpréter ce qui s’est passé ou ce qui va se passer.

https://www.instagram.com/sabsursock/