CAROLINE HAYEUR

RADIOSCOPIE DU DORMEUR

Théâtre de l’Hôtel de Ville
Place Jacques Tournant, Le Havre

Horaires
Du mardi au vendredi : 12H45 -18H30
Mercredi : 9H30 -11H30 12H45-18H30
Samedi : 14H -18H
TÉL. : 02 35 19 45 74

Résolument optimiste, marquée par une expérience de terrain depuis le début des années 90,
l’artiste explore les questions du corps social : convivialité, partage et différences.
Sa quête est celle des lieux et des formes de socialisation – amicale, filiale, communautés
plurielles – dans la lignée du documentaire et du portrait humaniste. Elle agit telle
une anthropologue visuelle et sa démarche peut se qualifier d’ethnologie du quotidien.
Ses mises en espace et ses installations, généralement de grands déploiements, s’inscrivent
dans le champ de la photographie plasticienne.

Portrait de la photographe Caroline Hayeur

Caroline HAYEUR fut membre du Collectif Stock Photo (Montréal) – collectif de photojournalistes indépendants de 1994 à 2020.
En 2013, elle était la Porte-parole du Zoom Photo Festival Saguenay.
Elle enseigne depuis plus de 15 ans le photojournalisme à l’École
des médias de la Faculté de communication de l’Université du Québec à Montréal.

En 1997, RITUEL FESTIF – PORTRAITS DE LA SCÈNE RAVE À MONTRÉAL débute une longue incursion
dans le monde de la nuit. Après une tournée de plus de 10 ans à travers l’Europe et l’Amérique,
le corpus est représenté en 2019 sous forme de diaporama au sein de l’exposition Electro,
De Kraftwerk à Daft Punk au Musée de la musique – Philharmonie de Paris, à la Biennale de Venise
et au Design Museum de Londres. RITUEL FESTIF, TANZ PARTY puis AMALGAT : DANSE, TRADITION ET
AUTRES SPIRITUALITÉS témoignent du corps en mouvement et font l’objet de livres, tournées et sites
web. HUMANITAS, une série de portraits illustrant les émotions fortes de la naissance à la mort,
est présentée plusieurs fois au Québec et à Toulouse lors du festival ManifestO en 2013.
Avec ADOLAND, elle poursuit son périple dans le monde de l’adolescence. Le corpus a été présenté
dans six lieux de diffusion au Québec depuis 2014. Depuis 2020, avec RADIOSCOPIE DU DORMEUR,
elle documente le monde du sommeil. Le premier volet de ce nouveau projet est le fruit
d’une résidence d’artiste réalisée dans la région québécoise du Kamouraska avec la participation
de la communauté alentour.

Radioscopie du dormeur

Projet post-documentaire combinant photographie et vidéo, Radioscopie du dormeur propose une étude sur les mécanismes du sommeil et met en lumière les comportements individuels ou collectifs de l’être humain dans ses différents cycles nocturnes.
Comment notre corps répond-il à l’appel du sommeil ? Quelles sont nos « habitudes gestuelles » durant ces phases ? Comment se traduit notre relation spatiale et physique avec celles et ceux qui partagent notre lit ?
Les rituels corporels, la nuit, les émotions primaires, l’intimité révélée, la rencontre et le mouvement sont des sujets récurrents dans la pratique de l’artiste.
En menant cette nouvelle réflexion autour du sommeil, Caroline Hayeur tente de percer le mystère de
nos intimités nocturnes dans une perspective à la fois esthétique, scientifique et sociale.

 » Corps fusionnés sous des draps froissés, couvertures modulant les formes,
l’humain est ainsi pris en flagrant délit d’abandon, livré à l’appareil photo comme
seul témoin de son état ensommeillé. Quelques regards, tantôt somnolents,
tantôt éveillés, jettent un coup d’œil furtif dans le noir, les pupilles dilatées par
la pénombre. Quelle heure est-il ? Le temps se fige jusqu’à ce que l’un des capteurs
placés au-dessus du lit détecte un nouveau mouvement et enregistre l’instant « 

Sophie BERTRAND // Magazine Ciel variable,
Chronique « La photographie documentaire », 21 décembre 2021.

Conseil des arts et des lettres du Québec

Caroline HAYEUR remercie le Conseil des arts du Canada de son soutien ainsi que le Conseil des arts et des lettres du Québec de son appui financier.

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