Denis DAVOULT

Les Pétrifiés

Si je ne me suis jamais beaucoup éloigné de la photographie depuis mon adolescence, elle est devenue véritablement une passion depuis une quinzaine d’années. J’ai commencé en 2008 à faire voir et partager mon travail au travers notamment d’expositions individuelles et collectives.

“Si je ne me suis jamais beaucoup éloigné de la photographie depuis mon adolescence, elle est devenue véritablement une passion depuis une quinzaine d’années. J’ai commencé en 2008 à faire voir et partager mon travail au travers notamment d’expositions individuelles et collectives.

Je travaille simultanément sur plusieurs séries différentes mais toutes avec le même désir de donner à voir et proposer un regard sur le monde.
Ce désir ne prend tout son sens que dans le partage avec les autres et, quand c’est possible, avec le retour que l’on peut en avoir de leur part qui peut faire évoluer à nouveau mon regard. C’est cette approche, ce dialogue, et cette évolution permanente qui me guide, notamment dans cette série 
Les Pétrifiés”. 

Corps, visages, gestes… figés et pétrifiés dans la pierre, le bois, l’eau, le fer, … c’est une série encore jamais exposée, et que je continue à alimenter régulièrement.”

Fred_H@LH

Buoys will be buoys

Voyageur incessant, Fred_H@LH capte l’ombre et la lumière pour fixer un instant invisible ou inattendu. Le temps d’une pause, il témoigne de l’ambiance ou de la poésie d’un reflet ou d’une forme au milieu du tumulte ambiant.

Son travail s’articule autour de trois axes : photos de voyage, mise en lumière d’expériences humaines éloignées des regards du public et performance/installation artistique.

La serie “Buoys will be buoys” continue une forme d’exploration/reportage sur le travail “Off Shore”, où le travail des hommes conjugue rigueur technique et âpreté des éléments dans la réalisation des opérations. 

Travaux à partir de prises de vue numériques, travaillées uniquement à partir de logiciels libres et gratuits.

Lieu d’exposition
Rue des Ateliers
68 Rue Président Wilson, 76600 Le Havre
02 35 51 89 55
Horaires d’ouverture
dimanche Fermé
lundi Fermé
mardi 09:30–12:00, 14:00–19:00
mercredi 09:30–12:00, 14:00–19:00
jeudi 09:30–12:00, 14:00–19:00
vendredi 09:30–12:00, 14:00–19:00
samedi 09:30–12:00, 14:00–19:00

Antoine POUPEL

Je crée des images à partir d’éléments obsessionnels, mort, érotisme, religion, à travers le corps (vivant, mort, ou représenté), l’histoire de l’art (hommage), les rituels (religieux, amoureux, et manipulation). 

Je joue avec les contraires. J’organise les rencontres entre les structures et le fluide, entre l’érotique et le voilé, entre le macabre et la jouissance, entre le religieux et la transgression, entre le machinique et la chair, entre l’humain et l’animal.

Je considère le support photographique comme un matériau que je manipule, monte, agrandi, et dont j’explore les qualités chimiques, photosensibles ou numériques.

J’ai souvent montré ma capacité à la transformation des images, au déplacement physique du regardeur pour scruter l’image ; j’aime que le spectateur se perde parfois. 

Des corps peuvent se mélanger à des lieux, des statues, des éléments végétaux, parfois dérangeant comme le nom du lieu d’exposition, « The Torture Garden ».

Antoine Poupel

Lieu d’exposition
The Torture Garden
35 Avenue Foch, 76600 Le Havre
02 35 47 10 39
Horaires d’ouverture
Du lundi au vendredi / 9h – 19h
Le samedi  / 8h – 17h

Christophe GUERIN

CAPRICE

video HD, 2019, n&b, sonore, 4’5

A partir de la bobine 35 mm du générique d’un vieux film policier, j’explore la collision, le bégaiement, la superposition, dans un jeu de contraste entre stabilité et mouvement, apparition et disparition, négatif et positif, formes et caractères, figures qui se disputent l’espace d’un pumping screen fantomatique.
Au deuxième sous-sol de la Glacière, CAPRICE pourra évoquer l’ambiance des films d’épouvante projetés dans les cinémas de quartiers.

Lieu d’exposition
La Glacière
9 Rue Rollon, 76600 Le Havre
06 80 11 21 04
Horaires d’ouverture
mercredi 15h – 18h45
jeudi 15h – 18h45
vendredi 15h – 18h45
samedi 14h – 18h45

Charles LEFRANCQ

Les âges sombres

Je suis un survivant des temps obscurs.

Mes cicatrices sont les blessures de mes ancêtres.

www.charleslefrancq.fr

Lieu d’exposition
La Glacière
9 Rue Rollon, 76600 Le Havre
06 80 11 21 04
Horaires d’ouverture

mercredi 15h – 18h45
jeudi 15h – 18h45
vendredi 15h – 18h45
samedi 14h – 18h45

Florence D’ELLE

Resili O

Après un parcours photographique d’auteure de dix ans en numérique (Les Secrètes, Re Birth), Florence D’elle explore les méandres de la technique argentique, fortement influencée  par les œuvres de Sally Mann ou Francesca Woodman qui l’interrogent depuis toujours.
Son dernier projet photographique Resili O est la série la plus rugueuse qu’elle ait réalisée.
Cette œuvre personnelle réalisée entre 2015 et 2017 a été déclenchée  suite au décès brutal de son compagnon. Il explore, comme son nom l’indique,  le thème de la Résilience de manière originale par le biais de cinq chapitres : nature morte et nature vivante, le portrait, le nu, le désir-amour et enfin l’espoir.

La nature morte renvoie à l’inextricable, l’innommable et la violence.
Au début, le portrait présenté comme  abîmé découvre doucement son visage par étapes et recouvre la vue et ses divers sens.
Le corps anesthésié et meurtri par la douleur, reprend vie par le toucher et la lumière.
L’âme et le corps laissent place au possible de se sentir vivant, vibrer et peut-être à nouveau aimer sans culpabilité et sans retenue  comme l’illustrent le désir des corps photographiés.

Enfin, leur lumière  et  l’espoir ouvrent un nouveau chemin de vie.
L’accrochage éclaté de ces cinq chapitres représente le chaos et la beauté de la vie.

Les raisons principales d’avoir réalisé cette série en procédés anciens et argentiques (charbon, collodion, lith et bromoil )   sont multiples :
Ces procédés font l’éloge de la lenteur : l’image apparaît ou disparaît, très belle métaphore du processus de renaissance.

Rendre hommage à ces grandes femmes photographes qui lui ont inspiré force et résilience.
Soigner son âme en créant ces images avec ses mains.
Comme le décrit très bien Boris Cyrulnik, la résilience est la capacité de naviguer entre les torrents.

Novembre 2015
Tu es parti, c’est toi qui l ‘as choisi parce que parce que parce que
Un hurlement dans la nuit noire de glace …le mien
Je ne saurai jamais
Tout est fini
L’Absence
Le Silence
Tout le monde a si peur pour moi
Je dois accepter que je ne saurai jamais vraiment
Tu as choisi ton chemin
Et nous n’en faisons pas partie
Je me dis que c’est un chemin de Lumière dans lequel tu te sens mieux
Il fait froid, il a neigé
Le Soleil s’engouffre dans ton bureau
Je laisse y entrer le vent et la présence de ton absence
J’ai peur que tu aies froid
Moi seule peux le comprendre parce que parfois je sens que tu es présent
Viennent les affres du vide
Viennent les périodes d’errance à vivre comme une machine à vivre
Je ne me souviens pas de tout
Je navigue dans les torrents entre amnésie et cette crasse de somnifère
Chaque matin le même cauchemar
Paris, je suis entourée, protégée de remparts de ceux qui m’aiment
Je suis seule dans la baignoire de cet hôtel recroquevillée
Je refais le chemin de Notre-Dame à l’Ile Saint-Louis que j’aime tant
En sens inverse, pour conjurer le sort
Suite aux attentats, plein de camions de police Quai des Orfèvres
Je traverse … car plus rien ne peut m’arriver, je suis déjà morte une fois
Londres avec ma chérie, les larmes, les assiettes auxquelles nous touchons si peu mais nous sommes ensemble
31 décembre avec Ta Lisa que tu aimais tant et Henry : un regain de vie
Martine m’accueille au sein de sa cuisine, m’offre sa chambre, sa baignoire
La forêt m’attire, me parle, elle me donne son énergie et celui qui l’accompagne
Il y a l’Absence, il y a le Silence
Il y a les Racines, il y a les Failles
Le gouffre devient moins menaçant
La salade n’a plus le même goût , il est amplifié
Plus rien n’est comme avant … Jamais 
L’armure est assez lourde
La mort renvoie à la Vie
Je choisis la Vie
Mon visage renaît
Et mon corps aussi
Les lumières de la Ville un soir d’hiver
Les lumières des bougies
Je me réveille
Je crois rêver et je n’ose pas me rendormir
J’ai été habituée aux ténèbres
Ce Tout
Alors oui j’ai tellement de choses à dire
Je désobéis à la bienséance, aux reproches
J’aime les nouveaux paysages
Je me promène dans cette nature qui me nourrit
La mort m’oblige à voir qui je suis vraiment
A savoir ce que je ne veux plus
A savoir comment je souhaite Aimer
Je souhaite donner
Je souhaite oeuvrer
L’Entièreté de l’Etre
Jour après Jour
Minute après Minute
Le cœur émerge
Il se refait
Je m’autorise la légèreté
Le jardin d’Eden, cet endroit si cher à mon cœur depuis si longtemps
Je renais
Les silences apaisent
Acteur et spectateur, mon homme
Tu es dans la Lumière et participe à la Vie
Mon Soleil, ma fille, la chair de ma chair reste près de moi
Dis moi quand tu souffres, dis –moi quand tu as besoin de moi, je serai là
Aujourd’hui
J’Honore la Vie

http://www.florencedelle.com

Lieu d’exposition
La Glacière
9 Rue Rollon, 76600 Le Havre
06 80 11 21 04
Horaires d’ouverture
mercredi 15h – 18h45
jeudi 15h – 18h45
vendredi 15h – 18h45
samedi 14h – 18h45

Jacques DEBEUSSCHER

Polarisation de la lumière en photographie

du 19 mai au 13 juin aux horaires d’ouverture du bar

L’utilisation de la polarisation permet de rendre visible des objets qui ne présentent pas de tonalités de couleurs à l’œil nu.

La déviation de la longueur d’onde de la lumière rend cette visualisation possible pour des objets transparents.

J’utilise ce procédé pour des créations graphiques ou bien pour l’ observation de matières à l’aide d’un microscope.

Jacques Debeusscher présente également 5 installations dont 2 motorisées de façon à bien saisir l’action de la polarisation.

du 19 mai au 13 juin aux horaires d’ouverture du bar

avec les restrictions en vigueur :
terrasse ouverte jauge 6 pers maxi par table

Salle intérieure : expo 1 pers à la fois (masque, gel …  )
(accés aux commodités 1 pers à la fois)

Lieu d’exposition
Le Monte Cristo
1 quai de Southampton – 76600 Le Havre
09 66 92 91 52
Horaires d’ouverture
mardi 11:00–22:00
mercredi 10:30–22:00
jeudi 10:30–22:00
vendredi 10:30–22:00
samedi 10:30–22:00
dimanche 10:30–22:00
lundi Fermé

Samuel SALAMAGNON

ECHOS URBAIN

Je suis venu chercher un autre vertige. Tout comme la voix qui se fait écho dans un espace caverneux, ici, la lumière résonne. Les rayons du soleil se glissent entre les murs. La lumière concentre toute sa force sur les surfaces réfléchissantes de ses tours de béton et de verre. La propagation de la lumière répond, alors, à mes attentes. J’assiste à des échos urbain…

Dans cet environnement moderne, tout ce qui compose le paysage fait écho sur les façades des grattes ciel ou, encore les flaques d’eau laissées après la pluie. Les façades se transforment en écrans géants de plein air. Des scènes de la réalité, transformées, sont projetées.
Les éléments se déforment ; se tordent ; se brisent ; s’amplifient.

Un nuage apparaît. Il filtre les rayons du soleil. Le miroir s’obscurcit. Le reflet s’estompe ou disparait. L’écho se tait ou devient murmure.

Puis le nuage s’échappe poussé par les vents. Le soleil inonde de nouveau la scène. Le reflet brille de toutes ses tonalités colorimétriques. L’écho crie.

L’écho se fait de nouveau entendre dans ce silence assourdissant d’une cité de béton et de verre…

www.samuelsalamagnon.com

Alban Van WASSENHOVE

Shadow of a doubt

Alban Van Wassenhove vit et travaille à Caen en tant que vidéaste et photographe dans le milieu du spectacle vivant, essentiellement le théâtre et la danse. Après de multiples réalisations de courts métrages sa créativité s’est déplacée vers la photographie, médium qui lui convient parfaitement et par lequel il peut exprimer ses thématiques favorites comme l’étrange, les mondes parallèles, la solitude, la spiritualité. Pratique la photo argentique qui lui permet d’explorer des textures, vibrations, imprécisions qui donne plus à ressentir une photo qu’à tenter de l’objectiver.

Cette série « Shadow of a doubt » a été réalisé en partenariat avec Lomography et leur pellicule Potsdam Kino B&W 35 mm. Inspiré d’un univers cinématographique où l’expressionnisme allemand rencontre la New Wave des années 80, Shadow of a doubt raconte l’histoire de deux jeunes filles perdues dans un univers urbain quasi abstrait, sorte de prison mentale où rien ne se passe, aucune perspective, n’ayant que l’autre comme soutien mais aussi obstacle à sa propre individualité. Doivent elles fuir ou rester à s’aimer ? La série questionne sur le besoin d’altérité et d’imaginaire et renvoie aussi à la philosophie du doute sur ce qui existe ou pas autour de nous.

Lieu d’exposition
La Cave à bières
1 rue des Gobelins, 76600 Le Havre
06 59 34 13 03
Horaires d’ouverture
du mardi au samedi / 10h – 19h

Marion BROSSARD

Couples

Il porte un maillot de bain
Elle porte un maillot de bain
Il tourne le robinet
Elle me regarde
Il sourit
Elle rit franchement
Il lève les yeux au ciel
Elle a du mascara
Il coule sur le visage
Une rivière, noire, immense
Elle perle dans la barbe
Quelques gouttes de lumière
Ils sont ensemble, puis séparés
Elles sont ensemble, puis séparées
Réunis sous le même verre Le regard figé

Lieu d’exposition
La Cave à bières
1 rue des Gobelins, 76600 Le Havre
06 59 34 13 03
Horaires d’ouverture
du mardi au samedi / 10h – 19h