NIKODIO

RUINES

LE TETRIS – du 6 avril au 13 mai
Fort de Tourneville, 33 Rue du 329ème, Le Havre
Horaires
du mardi au samedi de 10h00 à 18h00
le 7 avril à 18h 30 : Vernissage Performance et projection du film Écume

•BLOG•

Ruines est une série d’archives photographiques de l’artiste dessinateur et réalisateur Nikodio, retrouvées miraculeusement après l’incendie de mon domicile en juin 2020, métamorphosées…

« Sous les décombres carbonisés encore tièdes, une boite en métal a protégé quelques-unes de mes photographies argentiques. Cette boite révèle les vestiges d’un passé, que l’alchimie d’évènements incontrôlés a sublimée. » Les tirages invitent à l’inspection, propose de découvrir la poésie qui émane de la destruction d’un souvenir.

Réalisation d’un Phonotrope en direct lors du vernissage. (disque « animée » avec de l’encre et du dessin). Cette performance sur platine vinyle est accompagnée en musique et improvisé par Sylvain Choinier.

GUILLAUME PAINCHAULT

NARRATEUR

CONSERVATOIRE ARTHUR HONEGGER – du 1er au 30 avril
70 Cours de la République, Le Havre
Horaires
tous les jours de 9h à 22h

https://regardmouvant.net/

http://pointlimite.org/guillaume-painchault/

« Qui voit la figure humaine correctement : le photographe, le miroir ou le peintre ? », s’interroge Pablo Picasso.
Dans l’espace que me propose la rue, je trouve des hommes, des femmes, qui traversent ce territoire en même temps que moi : leur quotidien et le mien entrent en collision. Il ne s’agit pas de documenter le réel, mais de répondre à une impulsion ; je réalise des instantanés sans aucune idée préconçue, l’image se crée alors. Mon travail s’appuie sur les protagonistes de la rue. Je m’intéresse à la façon dont les gens partagent le même espace urbain ; c’est important qu’ils aient conscience de ma présence. Une rencontre silencieuse se produit entre un promeneur, moi-même, et ces individus qui n’ont pas nécessairement le temps. Mon temps n’est pas celui de l’obturateur ; mon temps s’étire, jusqu’à ce que la personne se transforme en image.

MICHAËL LHEUREUX

LA VUE VAUT D’ÊTRE VÉCUE

CONSERVATOIRE ARTHUR HONEGGER – du 1er au 30 avril
70 Cours de la République, Le Havre
Horaires
tous les jours de 9h à 22h

Être à la bonne place au bon moment est un jeu tout comme improviser avec la vie et lui tordre le cou, juste un petit coup pour en faire une scène de théâtre, une représentation.

L’instantané photographique représente à mes yeux une expérience unique en son genre: grâce à elle, je peux évoquer mes univers intérieurs et mon rapport au monde en remplissant un simple rectangle avec des lignes, des volumes et un peu de lumière; le tout en moins d’une seconde. Cette pratique reste pour moi le meilleur moyen de trouver et ne pas perdre de vue ce qui me meut et m’émeut, de montrer du doigt quelque chose à quelqu’un et de cultiver les délices de l’énigme visuelle.

La photographie a sa propre charge poétique et un grand pouvoir narratif. Elle me touche d’autant qu’elle engage aussi bien la sensibilité, le vécu et l’imaginaire de la personne qui fait l’image que de celle qui la regarde, en passant par celles et ceux qui sont dans l’image. C’est un art résolument existentiel et magique qui a donné une forme à mon regard, un sens au vécu.

AGNÈS PATAUX

PORTRAITS-NUS

GALERIE INCARNATO – du 1er au 30 avril
38 Rue du Maréchal Joffre, Le Havre
Horaires
mercredi et jeudi de 15h00 à 18h00 – vendredi et samedi de 14h00 à 19h00

https://agnespataux.com/fr/accueil

Agnès Pataux vit à Paris. Née en 1957, elle fait le choix d’exercer à mi-temps son métier de professeure des écoles jusqu’en 2016. Si elle s’intéresse à la photographie dès les années 1970, c’est Seymour Jacobs, photographe new yorkais, rencontré en 1983, qui sera le révélateur de la photographe qu’elle est devenue.

Dès 2016, un désir intuitif de m’aventurer dans une approche du portrait plus intime que cela n’avait été le cas jusqu’alors, m’encouragea à franchir une étape. Consciente des transformations de mon propre corps inhérentes à mon âge, je commençais une série de portrait-nus de femmes de mon âge et plus, avant de développer le thème en photographiant, selon le même dispositif, hommes, couples et familles. Lorsqu’il s’agit de portraits, de part et d’autre et surtout pour la personne photographiée, le risque à prendre courageusement et généreusement, est celui de la rencontre. De s’y sentir peut-être plus vulnérable encore parce que dénudé. D’accepter de se révéler tel qu’en soi et d’en assumer l’image qui en résultera avec humilité ou fierté. Que celle-ci soit pudique ou audacieuse car bravant dignement l’injonction d’être conforme à la tyrannie des critères de beauté communément célébrés de nos jours.

LO KEE

ESCAPADES

LA CAVE À BIÈRES – GALERIE PIERRE LENOIR VAQUERO – du 1er au 30 avril
1 Rue des Gobelins, Le Havre
Horaires
du mardi au samedi de 14h30 à 19h00

https://www.lokee-photographe.com/

Né en 1989, Lo kee est un photographe français basé à Paris. Après un master II en géographie, il décidé de se consacrer pleinement à la pratique de la photographie en 2015. J’aime dire qu’il y a les photographes qui prennent des photos pour aller à la rencontre des autres et qu’il y a les photographes qui en prennent pour aller à la rencontre d’eux-mêmes, je suis de ceux-là.

« Escapades » est un projet artistique fruit de sept années de photographie. Il est pensé comme une frise continue présentant des vues glanées aux quatre coins du monde, l’espace et le temps s’y retrouvent ainsi confondus. La frise amène le spectateur à « voyager » de la première à la dernière image, sachant qu’il n’y aucun sens imposé.

FRANÇOISE CHADELAS

POUPÉES CHIFFON

LIBRAIRIE LA GALERNE – du 1er au 30 avril
148 Rue Victor Hugo, Le Havre
Horaires
du lundi au samedi de 10h00 à 19h00

https://francoisechadelas.wixsite.com/

Instagram

Photographe Parisienne, autodidacte et passionnée, je passe maintenant la plus grande partie de mon temps derrière l’objectif. J’ai longtemps été comédienne, mais j’ai trouvé dans la photographie, le médium le plus adapté pour m’exprimer et communiquer mes visions. J’aime utiliser les lumières, les contrastes, les couleurs, jouer avec les éléments.
J’ai voulu représenter ces femmes sous forme de poupées chiffon, celles que l’on reçoit lorsqu’on est enfant et dont les traits s’estompent avec le temps et l’usure.
Ici ce sont surtout les visages qui disparaissent, comme dans des souvenirs lointains ; on se rappelle les mouvements et les sentiments qu’ils ont provoqués, mais pas les détails . Leurs corps ont une sensualité innocente, et le flou donne une dimension nostalgique à la douceur, chaque femme porte en elle la mémoire de la petite fille qu’elle a été.

Nicolas PORTNOI

AXÈS
3 allée Aimé Césaire
du lundi au  vendredi 9h à 18h
samedi 9h à 15h

Voyage en Carolofornie

Si le monde tourne à l’envers, c’est que vous êtes au bon endroit.

Passé du statut de musicien de jazz à celui de photographe en 2018, Nicolas Portnoï vit à Paris.
Il est titulaire d’un diplôme de photojournalisme-documentaire obtenu à l’EMI-CFD et d’une maitrise en sciences économiques.
Il travaille aussi bien sur l’actualité sociale et politique que sur des sujets personnels. Ses centres d’intérêts vont de l’exploration de territoires comme la ville belge de Charleroi, jusqu’à la psychiatrie, sur laquelle il travaille actuellement, en passant par les actualités et les phénomènes de société.
Il a été publié dans M, Le Monde, Libération, l’Humanité, L’Obs, Le Pèlerin, Télérama, La Croix, Les Echos, etc…

Nicolas est membre du collectif de photographes « Fragment » et de l’agence photographique « Divergence Images« .

Voyage en Carolofornie

Si le monde tourne à l’envers, c’est que vous êtes au bon endroit.
La ville de Charleroi semble être un monde étrange et étranger.
Déchue de son faste du 19è siècle par la désindustrialisation et la fermeture des mines, elle a été élue ville la plus laide du monde par un journal néerlandais en 2008.  Cela est évidemment faux car la ville possède sa propre beauté.

Certains lui attribuent le surnom de «Carolofornie», un jeu de mots entre Californie et Charleroi, qui laisse sous-entendre qu’elle est une sorte de monde parallèle surréaliste, un endroit où l’ordinaire ne fait pas la loi, un contraire de la standardisation et de l’uniformisation.

Et c’est vrai.

https://www.nicolas-portnoi.com/