ALBAN VAN WASSENHOVE

Mindfullness 

Galerie Agnès Szaboova – du 1 avril au 30 avril.
87 Rue Emile Zola, Le Havre

Horaires
mercredi – jeudi – vendredi – samedi
10h à 12h30 et14h 30 à 19h

dimanche
13h30 à 19h

Site: albanvanwassenhove.com
Instagram: www.instagram.com/albanvanwassenhove
Facebook: www.facebook.com/alban.vanwassenhove 

J’ai 45 ans, je vis et travail à Caen en tant que vidéaste et photographe dans le milieu du spectacle vivant, essentiellement le théâtre et la danse. Après de multiples réalisations de courts métrages ma créativité s’est déplacée vers la photographie, médium qui me convient parfaitement et par lequel je peux exprimer mes thématiques favorites comme l’étrange, l’architecture, la solitude et la spiritualité. Je pratique la photo argentique qui me permet d’explorer des textures, vibrations, imprécisions qui donne plus à ressentir une photo qu’à tenter de l’objectiver. 

Mindfullness – pleine conscience – est une série réalisée au stade nautique Eugène Maës de Caen.

Cette piscine restaurée et modernisée en 2014 est un savant mélange de deux architectures: celle d’aujourd’hui faite de grande baies vitrées modernes laissant passer beaucoup de lumière et celle originelle des années 50 de la reconstruction à la tonalité plus froide et tranchante.

Ce lieu propose ainsi tout un jeu original de formes, de lumières rasantes, et de reflets propices à une invitation à une sorte d’état méditatif et de présence à l’instant, état que j’ai remarqué d’abord chez moi, mais aussi chez les usagers du lieu.

J’ai demandé à des nageurs de participer à ce projet photographique en posant dans des mises en scène mettant en avant ce côté zen et méditatif et tout en explorant les possibilités esthétiques propres au lieu. Cette série a été réalisé en moyen format argentique 6×6. 

NAÏADE PLANTE

EARTH KEEPERS

Galerie Incarnato – du 1 avril au 30 avril.
38 Rue du Maréchal Joffre, Le Havre

Horaires
mercredi – jeudi – vendredi – samedi
de 14h à 19h

Site :  https://naiadeplante.com/

Une enfance bercée et imprégnée par la mer et l’aventure, par le large et l’horizon m’ont surement amené à apprécier le médium de la photographie avec cette envie accrochée au cœur de témoigner de ce qui fait sens pour le meilleur dans un monde complexe et de témoigner de toutes ses beautés ! Contemplative, et admirative de ce que la vie est un miracle ! En 1996, je me forme aux métiers de la photographie au Centre Iris et de l’audiovisuel à la Sorbonne, à Paris. J’obtiens le 1er Prix Rolleiflex et durant sept ans, deviens directrice artistique du Festival Chroniques Nomades Off à Honfleur. En 1998, je sillonne l’Inde pour l’association Aide et Action, et capte le travail des ONG en faveur de la scolarisation des enfants défavorisés. Ces émotions photographiques marquent le début de mon itinéraire professionnel. Commandes Institutionnelles, reportages, mariages, portraits et prises de vues publicitaires enrichissent mon expérience.Après plusieurs années partagées entre l’Inde et la France, en famille et avec passion, je repose mes valises en Normandie.

Un deuxième souffle.

Comme un appel à un nouvel usage du monde.

Une promesse.

Un chant ancestral subtil et brut. 

Sage et doux. 

Comme une symphonie sacrée.

Pour célébrer des retrouvailles. 

Une danse.

Comme un lien. Une fusion.

Un mélange.

Puissant et gracieux.

Doux et vital. 

Un lien renoué.

Avec les origines et le vivant. 

Vers l’infini beauté de l’univers.

A la rencontre.

Dans les racines, retrouver l’humidité fertile. 

Le contact, la source de vie. 

Ses vibrations.

Dans les coeurs, retrouver l’humilité qui enseigne. 

Et réenchanter le monde.

La vie. 

Comme une évidence.

PHILIPPE BRÉARD

Librairie la Galerne – du 1 avril au 30 avril.
48 Rue Victor Hugo, Le Havre

Horaires
du lundi au samedi
10h – 19h

À 9 ans, le gadget de PIF déclenche mon intérêt pour la photo…caser le monde dans un carré me fascine.
Avec le club photo du lycée, certains magazines comme Reporter, Zoom ou Photo, je m’ouvre au monde de l’image. La chance d’être photographe à l’armée sera ma confirmation, open bar au labo photo! j’y fais mes armes!Au cours d’une petite exposition, j’attire l’œil du directeur du service information de la ville du Havre. Service dans lequel je me consacre de toute mon âme, aujourd’hui encore, à photographier cette ville, ses événements, toutes ses « bonnes figures ». Enrichi par ces innombrables rencontres, des «Juin dans la rue » aux « Un Été au Havre », au travers de maintes affiches, magazines et de livres, je me considère aujourd’hui comme un illustrateur. J’ai gardé jusqu’à ce jour un intact ravissement pour cette ville de lumière, si propice à la photographie.


JÉRÉMY CHARBAUT

PARIS TREAT

Chez LILI – du 12 avril au 15 juin.
2 Rue des Etoupières, Le Havre

Horaires
mardi – mercredi – jeudi – vendredi – samedi : 8h30 à 2h
dimanche : 14h à 22h

Site : www.jeremycharbaut.com

Norbert HARDY

Galerie Incarnato – du 1 avril au 30 avril.
38 Rue du Maréchal Joffre, Le Havre

Horaires
mercredi – jeudi – vendredi – samedi
de 14h à 19h

Norbert Hardy, né à Brest en 1959, est Cherbourgeois d’adoption depuis plus de quarante ans. photographe de formation et de métier, il se consacre aujourd’hui à un travail plus personnel avec toujours cette même pratique du noir et blanc argentique. Norbert travaille sur l’accident ou l’aléa photographique.

JORGE DO AMARAL

Galerie La Cymaise – du 1 avril au 30 avril.
1 rue de Montmorency, Le Havre

Horaires
vendredi – samedi
14h à 19h

Il y a des gens sur la plage, la période est indéterminée, on peut être n’importe quand. Leurs pensées se perdent dans le vide accompagnées par le bercement continu du ressac. Que viennent t-ils chercher , des réponses à leurs questions, ou peut être pour s’y perdre sans vouloir y trouver quelque chose,  heureux d’être là, suspendu entre ciel et mer. Et moi je les observe.

ÉRIC GARZENA

Plier le temps

Galerie La Cymaise – du 1 avril au 30 avril
1 rue de Montmorency, Le Havre

Horaires
vendredi – samedi
14h à 19h

Instagram : @eric.garzena

Après un bac A1 et une année de DEUG Philo, mon parcours s’est orienté vers un BTS audiovisuel section Montage. Obtenu en 1997, je me suis finalement dirigé vers le métier d’électricien prise de vue film (éclairagiste), que je pratique depuis 23 ans.

Je suis en conflit avec la notion de temps. Sensation d’être perdu entre plusieurs générations. Décalé de cycle en cycle. J’ai traversé deux révolutions techniques au sein de ma profession. La fin supposée de la pellicule avec l’arrivée du numérique et l’affaiblissement de l’éclairage traditionnel au profit des LED. La production d’image a évolué au gré de ces changements. Un temps elles devaient être propres, sans aspérités. Puis elles sont devenues plus sales, contrastées. Mais elles sont toujours marquées par une époque, un moment de la temporalité. Une trace chronologique. Il fallait suivre ces mouvements pour être synchrone. Pour ne pas se décaler, rester dans le rythme. Je me suis posé une question : Comment gommer, minimiser l’impact temporel sur une image ? Enlever son empreinte ? J’ai entamé mes travaux de recherche par l’utilisation de différents appareils toujours plus anciens. Expérimenté les possibles formats de film proposés par ces caméras. Testé le rendu des optiques d’époque. L’affaiblissement des traitement anti reflet des lentilles. Puis mélangé l’ancien avec le moderne. D’abord avec des films contemporains puis avec des pellicules périmées. Négatifs, inversibles, instantanés. Redécouvrir ces supports, leurs couleurs oubliées, les textures qui les accompagnent. Donner la sensation de toucher avec les yeux. Avec en filigrane l’altération du temps sur ces supports films. Variable non maîtrisable. Comme le vieillissement d’un alcool. Granulosité inattendues, voiles imprévisibles, colorimétrie virée, sensibilité diminuée. Autant de facteurs qui sortent ces images de la temporalité. Sont-ce de vieux clichés ? Des photos récentes faites avec un vieil appareil ? Des photos numériques retouchées à l’extrême ? Des photos ratées ? Brouiller les pistes. Laisser le temps effacer sa propre trace. J’utilise exclusivement deux appareils argentiques panoramiques. L’Hasselblad Xpan, qui produit un négatif de 24×65 sur film 135

HÉLOÏSE BERNS

QUAND VIENT LA NUIT

L’Espace Claude Monet – Ateliers de Sainte-Adresse du 2 avril au 8 avril et du 26 avril au 7 mai
18 Rue Reine Elisabeth, Sainte-Adresse

Horaires
mardi – mercredi – jeudi – vendredi – samedi
14h à 18h

Site : https://www.flickr.com/photos/152628885@N08/albums

Instagram : https://www.instagram.com/heloise_berns/

Je suis diplômée de l’ESA le « 75 » à Bruxelles, section photographie, promo 1990. J’ai vécu 15 années en Pologne et au Maroc et me suis trop longtemps éloignée de la photographie. C’est seulement il y a 10 ans, après quelques difficultés personnelles que le besoin de photographier est réapparu comme une évidence, une nécessité dans ma vie. Photographier, et « me photographier  » m’a permis de réapprendre à m’exprimer, à partager mes émotions. C’est en photographiant que je me suis retrouvée, que j’ai pu véritablement « (re)naitre ». Je dirais de moi que je suis une portraitiste. L’autoportrait, le portrait d’hommes, de femmes, d’enfants, de lieux avec les traces des passages des uns et des autres… Je cherche à capter la fragilité et l’unicité de chaque personne, de chaque lieu, de chaque instant. L’important pour moi est de pouvoir partager une émotion vécue à un moment donné, au gré de mes ballades, de mes rencontres, de mes états d’âme… et ce d’une façon brute, entière, spontanée. Je photographie essentiellement en noir et blanc, que ce soit en numérique, ou en argentique, et je n’utilise pas le flash. Je ne cherche pas la couleur mais plutôt les ombres et les lumières qui donnent à la photo son relief, son mystère, son émotion.

QUAND VIENT LA NUIT
« Quand vient la nuit… Les gens se pressent pour rentrer chez eux, Les rues se vident, Les lumières apparaissent aux fenêtres des immeubles, Les bars se remplissent de (drôles) d’oiseaux… Le crépuscule annonce la nuit, pleine de mystère(s), de dangers et de plaisirs mélangés… La nuit où la féminité peut s’exprimer, où l’amour attend peut-être au détour du palier… La nuit, associée à la moiteur des corps qui s’enlacent pour s’aimer. La nuit qui fait aussi ressurgir les peurs enfantines, la fragilité de l’âme, du coeur, l’instabilité, les blessures enfouies. La nuit, pour se rappeler les êtres aimés, trop tôt partis. Héloïse Berns vous invite à une balade à « l’heure bleue » du crépuscule. Les images de sa série évoquent ce passage mélancolique, à l’orée de la nuit. Ses clichés sont pris sur le vif : des photos instinctives, spontanées, guidées par la nécessité de figer l’émotion du moment et de la transmettre. Une émotion brute saisie au détour d’une balade, d’une rencontre… Une émotion parfois floutée car, dans l’obscurité de la nuit, les éléments se troublent et les contours s’effacent… Héloïse recherche ce manque de lumière, autant qu’elle le fuit. (Il fait remonter les absents et ouvre, parallèlement, un champ des possibles infini). » Caroline du Manoir.

FLORA ELIE

Black Out / Ouagadougou 

Galerie La Cymaise – du 1 avril au 30 avril
1 rue de Montmorency, Le Havre

Horaires
vendredi 17h 19h – samedi 15h – 19h

Instagram : flora.elie
Site : www.floraelie.com

Diplômée en Histoire de l’Art et Valorisation du Patrimoine, j’ai exercé plusieurs métiers avant de se lancer comme photographe freelance à la suite d’un voyage en solo de 8 mois en Asie. Passionnée de voyages, autodidacte, je nourris mon regard photographique de mes expériences, des rencontres sur le terrain et de nombreux workshops. Je travaille dans une démarche à la croisée de la photo documentaire et du voyage, portant une attention particulière aux modes de vie traditionnels ainsi qu’à la spiritualité, offrant dans mon travail photographique un regard ethnographique dans lequel l’esthétisme garde une place d’importance. En témoignant des modes de vie des pays que je visite, je cherche à mettre en lumière les spécificités des cultures dans un monde qui tend à s’uniformiser. Je collabore également avec des compagnies artistiques (arts de rue, cirque et théâtre) en France, au Burkina Faso et en Egypte, ainsi qu’avec des travailleurs sociaux tel que le Samu Social dont j’ai commencé à documenter le travail auprès des enfants des rues au Caire. Après avoir vécu en France, en Italie et en Inde, je réside maintenant entre Le Havre, en France, et Le Caire, en Egypte. J’intègre l’Agence Hans Lucas en novembre 2021. Si je travaille surtout pour des documentaires ou des shooting de compagnies artistiques, mon travail personnel porte en grande partie sur les ambiances de nuit. Lorsque j’arrive au Burkina Faso, c’est la première fois que je foule les terres de l’Afrique de l’Ouest, sans savoir vraiment à quoi m’attendre. Et dès mon arrivée, dès la première nuit passée à Ouagadougou, l’environnement nocturne me fascine. Le quartier où je loge, Gounghin, est pratiquement totalement plongé dans le noir car l’éclairage public est absent. Une atmosphère aux antipodes de nos villes occidentales où l’on parle plutôt de pollution lumineuse. Ici, seuls les phares des voitures, les lumières des quelques échoppes et maquis ici et là, parfois un petit feu en pleine rue où l’on fait bruler des ordures, permettent de distinguer les personnes, ce qui se passe juste à côté ou un peu plus loin. Partout autour de moi des tableaux étranges, mystérieux, apparaissent. La vie se révèle par bribes fugaces, les différentes sources lumineuses amenant instinctivement le regard à balayer la scène, allant d’une lumière à une autre. Cherchant ce qui se cache, scrutant. Des sentiments variés émergent. Car l’atmosphère qui se crée à partir de ce que la nuit nous révèle, nous laisse voir, peut tout aussi bien nous apporter un sentiment de tension, d’électricité, ou même de calme. Pour cela, la nuit est mon terrain de jeu favori car je fais totalement partie de mon environnement, enveloppée dans l’obscurité qui m’entoure. Mes sens, mes sensations, mes peurs aussi, sont plus aiguisés, prêts à sauter à la surface en fonction de l’endroit où je me trouve et de ce que je vois. Ce sont ces moments furtifs, où mon état d’esprit intérieur surgit et où je le fixe par un déclenchement instinctif, viscéral. 

BAPTISTE LEONNE

DIVA

Carré du THV – du 9 avril au 7 mai
Place Jacques Tournant, Le Havre
02 35 19 45 74

Horaires
Tous les jour sauf dimanche et lundi de 12h45 à 18h30
mercredi matin de 9h30 à 11h30

Site : www.baptisteleonne.com

Instagram : baptiste_leonne

« Photographe indépendant autodidacte iI débute sa carrière en tant que musicien et, c’est à l’occasion de ses tournées, qu’il effectue ses premiers clichés. A partir de ce moment-là, son appareil l’accompagne à chaque instant de sa vie. Dans ses clichés, le photographe Baptiste Léonne capture l’intensité et la poésie qui émanent naturellement de la femme. On y voit des portraits de femmes surtout, des regards empreints d’une intense émotion. On retrouve également dans la teinte, la lumière et les décors de peinture sur miroir une esthétique et une douceur d’un autre temps, comme la nostalgie d’une femme qui n’existe plus vraiment. L’artiste trouve dans le corps de la femme la beauté ultime, la plus irrépressible et provocatrice du monde. C’est la nature dans sa forme la plus transcendante. Dans la série « Diva », c’est encore une autre manière d’appréhender la photographie. Il l’aborde comme un peintre. On découvre des femmes différentes, chacune uniques par leur jeux de couleurs, de reflets, et de pigments mais qui se ressemblent au final pour leur grâce et leur beauté. La peinture de ses photographies habille ces femmes et nous offre ainsi un savant mélange de simplicité et de sophistication digne des plus grandes divas. Le miroir est absorbé dans l’œuvre et devient à la fois image et sujet. Il est, dans une écriture infiniment lisible, comme la mise en lumière d’une scène intime, secrète et sacrée sur fond noir. On devine alors que chacun de ses modèles cache encore une part de leur splendeur et de leur féminité troublante. » Véronique Adraï