Janick GOULEY

Perspectives

La série d’intérieurs d’Eglises « Perspectives » est une série au long cours, débutée il y a déjà 3 ans, et qui vient s’enrichir chaque année de quelques nouveaux clichés.  L’objectif de cette série est de présenter l’intérieur des plus belles, originales et emblématiques Eglises de la région avec un regard différent de ce que l’on a l’habitude de voir, que ce soit en photo ou à l’œil nu quand on va les visiter. J’ai donc décidé pour cela deux méthodes :

  1.  L’utilisation d’objectifs dits « ultra grand angles », qui dépassent l’angle de la vision humaine, et permettent d’obtenir des perspectives vertigineuses quand on les emploie en plongée ou contre plongée.
  2. L’utilisation d’une rotule panoramique, qui me permet de réaliser des rangées de photographies sur 360°, de haut en bas, pour ensuite par association logicielle, d’obtenir des angles de vue encore plus importants et inimaginables au départ.

Cette série est au long cours car le travail sur place est long (de 3 à 8 heures pour un seul point de vue sur trépied), de même que le travail de post traitement. Chacune de mes sorties n’aboutit qu’à 2 ou 3 photographies au final.

Ce type de travail par association d’images me permet en outre d’obtenir des photographies de très grandes tailles, la plupart des photos ayant des côtés de 40 cm à 150 cm.

L’Eglise Saint Joseph du Havre étant une des Eglises les plus représentée dans ma série, il m’est tout de suite venue la motivation de proposer ma candidature à ce parcours photographique Havrais. Les autres Eglises majeures de la série sont celles d’Yvetot, la Basilique de Bonsecours, et la Cathédrale de Rouen.

www.janickgouley.fr

www.jgouley.kabook.fr

https://www.janickgouley.fr/videos

Lieu d’exposition
Caisse d’Epargne Le Havre Hotel de Ville
57 Place de l’Hôtel de ville, 76600 Le Havre
02 35 26 54 06
Horaires d’ouverture
dimanche / Fermé
lundi / Fermé
mardi / 09:15–12:15, 14:00–18:15
mercredi / 09:15–12:15, 14:00–18:15
jeudi / 10:00–12:15, 14:00–18:15
vendredi / 09:15–12:15, 14:00–18:15
samedi / 09:15–12:50

Collectif instHavre

 « Impression… Le Havre »

Inspiré par le lieu de son exposition : l’Hôtel des ventes du Havre, le collectif instHavre vous propose de voyager dans le temps ou presque.  Certaines photographies n’ont pas d’âge ? Le constat est qu’il est parfois difficile de pouvoir identifier l’époque d’une prise une vue.
Des photographies contemporaines, prises sur le vif, spontanées peuvent nous emporter dans un autre temps. Faut-il alors se fier à un cadre ancien pour dater une image dans un temps passé ?
La ville du Havre, son centre reconstruit, ses couleurs, ses lumières nous plonge naturellement dans des ambiances intemporelles. Au sein de cette exposition, le collectif instHavre confronte, associe, fait se dialoguer tirages anciens et modernes. Saurez-vous reconnaître les photographies d’archives de celles du collectif instHavre ?  

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Présentation du collectif

Créé en 2017, instHavre est un collectif d’instagramers havrais réunissant des photographes amateurs et professionnels. Notre terrain de jeu, c’est le réseau social Instagram sur lequel nous partageons nos images de la cité océane. 

A travers des challenges photographiques, nous encourageons la communauté d’instagramers locale à valoriser la Ville du Havre sous toutes ses formes. #lh_ausol, #lh_beton, #lh_street, #lh_minimalism, #lh_contrast…, chaque mois un nouvel hastag est dévoilé sur notre groupe Facebook et sur notre page Instagram. Que vous soyez amateur ou professionnel, au smartphone ou au reflex, en argentique ou en numérique, pour participer, il suffit de taguer ses images en utilisant le hastag du collectif (#insthavre) et celui du défi concerné.

Chaque semaine, un ou plusieurs instagramers sont mis à l’honneur sur le compte du collectif révélant ainsi un regard nouveau sur notre ville.  Le mystère fait partie intégrante de nos projets, derrière un challenge peut se cacher une exposition ou une participation à une action culturelle. #Lh_fenetresurcour par exemple nous a permis de sélectionner les images présentées lors de notre première galerie éphémère ouverte en juin dernier.

Le collectif aime surprendre le regardeur par une ambiance, une couleur, un détail graphique ou insolite… Nous sortons du cadre technique de la photographie et accordons plus d’importance à l’émotion qu’elle suscite, à l’histoire qu’elle raconte, son écriture.

Expositions

Exposé au sein de la bibliothèque Oscar Niemeyer en octobre 2017 avec l’exposition « Instameet », à la Transat Jacques Vabre, nous remportions le 3ème prix du concours    « Illustrez votre CEM » lors de son inauguration en février 2018.

En avril 2019, le collectif intégrait le parcours photographique urbain Are you experiencing ? avec notre exposition « Assemblage », présentée à la bibliothèque Oscar Niemeyer. En clôture de cet événement, nous organisions notre première battle photographique, un concept s’inspirant des joutes entre rappeurs et des matchs d’improvisation théâtrale.

Une première galerie éphémère nait en juin 2019,  l’exposition intitulée #36 poses  prenait place sur un panneau d’affichage libre dans une rue passagère du centre-ville. 36 tirages photographiques sélectionnés parmi les images taguées #lh_fenestresurcour étaient ainsi valorisés.
L’expérience est réitérée à l’automne de la même année. L’exposition #18 poses créée grâce au dernier challenge #lh_beton présentait 18 photographies de 18 instagramers. instHavre investit désormais l’espace urbain. Les claustras de la rue Raoul Dufy devenaient la structure d’accrochage de cette seconde galerie éphémère.
Janvier 2020 sera l’occasion pour le collectif de présenter sa troisième galerie éphémère. Le lieu sera dévoilé quelques jours avant l’évènement. Intitulée 3’33 cette dernière dévoilera 33 photographies de 33 instagramers. Inspiré du travail de Piet Mondrian, la couleur et la composition seront au cœur de ce projet. 

Février 2020, nous présentions l’exposition EGO au sein de la bibliothèque Oscar Niemeyer. Curieuse d’imaginer ses poèmes mis en images, la poétesse Christelle Lollier-Guillon avait proposé au collectif de mettre en valeur ses mots en photographies en s’inspirant de son recueil EGO. L’exposition sera cloturée par une lecture clôturée par une lecture publique des poèmes par deux comédiens : Christian Richer et Evelyne Deschamps. 

Les îlots V40 et V41 au cœur des rues piétonnes du Havre sont classés au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis le 15 juillet 2005. Pour fêter les 15 ans de l’inscription à l’UNESCO du centre reconstruit, le collectif instHavre proposait l’été 2020 jusqu’au fin octobre une exposition intitulée 6.24 au sein des cours intérieures des deux îlots. 6 assemblages photographiques étaient présentés mettant en valeurs 24 images rappelant la trame orthogonale de 6,24 mètres utilisée par Auguste Perret.

Décembre 2020, instHavre innovait dans un nouveau format en diffusion son premier mini-fanzine. Une centaine de numéro se sont écoulés en quelques jours.

L’esthétique instHavre

La Ville du Havre et notamment son centre reconstruit est un territoire favorisant la création artistique. Ses courbes, ses formes, ses lignes graphiques, ses couleurs, ses ambiances urbaines et portuaires sont des motifs inspirants pour le collectif. 

L’architecture océane est prédominante dans ce que nous donnons à voir sur notre compte Instagram et dans nos projets photographiques. 

Une constante dans nos expositions, est de faire redécouvrir les détails présents sur les façades du centre reconstruit et qui font la singularité architecturale de la ville du Havre.   
Ce sont des motifs présents dans notre quotidien visuel devant lesquels peu de personnes ne s’arrêtent. 

La nature même de nos projets prend sa source dans la définition du mot « collectif » :
groupe de personnes qui poursuivent un objectif commun. Un collectif regroupe des moyens, des compétences, des énergies, des égos. Nos actions préservent la subjectivité de chacun, nous mettons en avant des signatures photographiques personnelles dans un tout, un objet, un projet d’ensemble. Notre langage photographique consiste en la combinaison, la confrontation, l’assemblage de tirages qui n’avaient pas vocation à être associés entre eux pour donner un nouveau regard, une nouvelle lecture. 

L’invention des dispositifs est aussi importante que le résultat. La collecte des images étant réalisée sous forme de challenge sur le réseau social Instagram, le résultat final est donc assujetti à la production de photographies par la communauté d’instagramers sur un thème donné. Il s’agit pour nous d’un vrai positionnement dans le processus de création. Nous produisons à partir de la multiplicité des points de vue et de l’engagement de chacun des membres.

Lieu d’exposition
Hôtel des Ventes
77 rue Louis Brindeau, 76600 Le Havre
Horaires d’ouverture
lundi au vendredi de
10h à 12h et de 14h à 17h

Collectif BTS PHOTO

Lycée des Métiers de l’image Saint VINCENT

Cette année la bibliothèque Léopold Sédar Senghor expose les travaux de jeunes étudiants havrais dans le cadre du parcours photographique 2020

Les étudiants sont en première année de BTS photographie au lycée des Métiers de l’Image Saint-Vincent. Leurs univers sont très variés, allant du reportage à la photographie plasticienne.

Ces jeunes photographes espèrent vous transmettre leur goût pour l’expérimentation autour de la prise de vue et du support photographique, qu’il soit argentique ou numérique.

Participants :
Corentin Paar, Selya Kilic, Benjamin Praite

Lieu d’exposition
Médiathèque Léopold Sédar Senghor
67 Rue Gustave Brindeau, 76600 Le Havre
02 35 13 99 27
Horaires d’ouverture
lundi / Fermé
mardi / 14:00–18:00
mercredi / 10:00–13:00, 14:00–18:00
jeudi / 14:00–18:00
vendredi / 14:00–18:00
samedi / 10:00–13:00, 14:00–18:00
dimanche / Fermé

Nicolas WILMOUTH

still life

Les photographies de Nicolas Wilmouth témoignent d’une recherche picturale avancée, d’un travail subtil sur la lumière et les matières, ainsi que d’une attention particulière portée à la mise en scène. Si l’on peut s’émerveiller du peintre qui a su saisir la lumière sur un verre ou l’aspect duveteux d’un fruit, on saura apprécier chez Nicolas Wilmouth sa façon de s’approprier les effets de la peinture dans la photographie, avec ce désir de créer des ponts entre le passé et la modernité. La présence du clair-obscur, des portraits et des vanités modernes évoquent la peinture espagnole et flammande du XVII ème siècle, installant son style au croisement de l’art contemporain et de l’héritage classique.

Le jeu des objets et des anachronismes, laissés comme indices invite le spectateur à entrer dans l’image, à l’interroger pleinement.

Au travers de ses photographies, il explique son travail comme un souhait de “raconter une histoire en une seule image”, de “capturer un moment qui n’est plus”, ou encore de “traverser le temps”, autant de définitions de la photographie qui laissent transparaître la dimension nostalgique de son oeuvre où les images entretiennent des ambiguïtés, un certain flou entre réel et fiction, une atmosphère étrange qui invite le spectateur à entrer dans l’image, à l’interroger pleinement.

Nicolas Wilmouth

http://www.nicolaswilmouth.com/

Lieu d’exposition
La Galerne
148 Rue Victor Hugo, 76600 Le Havre
02 35 43 22 52
Horaires d’ouverture
Du lundi au samedi / 10h – 19h

Pierre RIOU

11 instants teintés d’ironie…

L’ironie c’est la connivence.

C’est dire autre chose que ce que l’on veut faire entendre, voire le contraire, mais avec l’espérance que le destinataire comprendra  Cela suppose que le récepteur soit conscient que ce qui est dit n’est pas ce que l’on veut dire et donc qu’un lien préalable est inscrit entre le locuteur et l’auditeur. Mieux même qu’il soit flatté de faire partie des happy few conviés au partage des sous-entendus.

Une photo peut-elle être ironique ? Une photo peut-elle dire autre chose que ce qu’elle montre ? Non, elle est figée dans se représentation d’un réel. Toutefois, le spectateur a sa propre lecture et il peut y avoir une distance très grande entre l’œil du photographe et celui de l’observateur sans que pour autant il n’y ait une possibilité d’induire un sens, une connivence.

C’est pour cela que Pierre Riou ne parle pas de photographies mais d’instants teintés d’ironie. Référence classique à l’instant décisif, celui qui, entre l’avant, l’après et l’autour fixe l’image. Peu importe ce que le photographe avait autour ou dans son viseur et le moment où il a choisi d’appuyer. Plus rien de cela n’est dans la photo. Il faut le reconstituer et le photographe n’est plus maître de rien

L’art de Pierre Riou est, qu’une fois que vous avez regardé sa photo, plus ou moins longuement, avec plus ou moins d’attention, au moment où vous allez passer à la suivante, une tache de couleur vous interpelle et vous ramène dans la photo. Vous aviez vu des oppositions, des regards, des lignes, des émotions mais vous n’aviez pas vu cette petite flèche, verte, qui reraconte l’histoire. Pas la vôtre, pas celle de la photo, celle de Pierre Riou ! Vous ne l’aviez pas vue et donc vous revenez et vous relisez, à la recherche de nouveaux chapitres que vous et lui, croyez-vous, serez les seuls à avoir vus. Et le photographe redevient maître de sa photo. Sa photo c’est maintenant ; sa photo, elle est dans votre regard et c’est lui qui dirige votre regard

Ne cherchez plus l’ironie sur la photo. Vous êtes l’acteur de l’ironie. Et derrière vous, derrière son objectif Pierre Riou vous photographie. Mise en abyme future, vous êtes l’instant teinté d’ironie.

André Biau

Christian RICHER

Cité(s) radieuse(s)

Pour un enfant d’Auguste Perret, voir Le Corbusier, c’est un peu rendre visite à la famille.
C’est ce que je me suis dit en découvrant l’Unité d’habitation de Marseille conçue par Le Corbusier. Celle qu’on appelle la Cité radieuse, ou encore « La maison du fada », m’a aussitôt rappelé nos immeubles du Havre reconstruit dans l’après-guerre. D’ailleurs, les époques se chevauchent. On y trouve le même matériau, le béton, sublimé par la simplicité des lignes épurées, sans artifices. Qu’il soit au service d’une esthétique rationaliste classique à l’échelle d’une ville ou d’une liberté créatrice redessinant le bâtiment, le béton aura eu son heure de gloire de Marseille au Havre ! Ils seront d’ailleurs inscrits pareillement au patrimoine mondial de l’UNESCO.
C’est ce cousinage que je tente de montrer à travers ces quelques images du toit-terrasse de l’Immeuble Le Corbusier et du centre-ville du Havre. Elles ne sont d’aucune manière le résultat d’une enquête exhaustive et rigoureuse sur des architectures comparées, mais le modeste fruit de ma découverte étonnée d’une parentèle entre deux lieux, deux lumières, et quelques instants.

Galerie Corinne Le Monnier
Lieu d’exposition
La Petite Galerie (Galerie Corinne Le Monnier)
155 Rue Victor Hugo, 76600 Le Havre
02 35 22 65 50
https://www.galeriecorinnelemonnier.com/
Horaires d’ouverture
En attendant la réouverture le 19 mai, il est préférable de prendre RV :
en appelant au 02 35 22 65 50
par mail  : contact@galeriecorinnelemonnier.com
sur Facebook & Instagram : @galeriecorinnelemonnier

Dominique LARDET

Sacrée Nature

« La Nature est un temple… ». C’est le début du poème Correspondances de Baudelaire qui a inspiré la série Sacrée Nature où l’on invite un élément végétal à se glisser par surimpression à l’intérieur d’une église.

Ainsi fusionnent deux mondes, rapprochés dans une certaine logique de lignes ou de symboles – et dans un souci d’authenticité avec des plantes toujours locales.

Quoique la démarche bouscule les frontières naturel/surnaturel, sacré/profane, il se pourrait que ce détournement un brin sacrilège s’apparente à un retour aux sources. Car la Nature, aujourd’hui presque sacralisée, ne fut-elle pas la divinité première de l’humanité ? N’est-elle pas la source primordiale d’inspiration, de méditation, de spiritualité ?

https://www.dmlsilencephoto.com/

Lieu d’exposition
ARThotel
147 Rue Louis Brindeau, 76600 Le Havre
02 35 22 69 44
Horaires d’ouverture
La réception de notre hôtel est en ce moment ouverte à partir de 16h l’après midi.

Thomas GIRONDEL

Les enfants du Caillou

Située à environ 22 km des côtes françaises, l’île d’Yeu (surnommée le Caillou par ses habitants) est l’île du Ponant la plus éloignée du continent. Lieu intemporel, l’actualité y est souvent relayée au second plan par les histoires locales et les prévisions météo-marines. D’une superficie de 23,32 km², l’île offre une diversité de paysages qui la rend pittoresque. Cet environnement préservé a su garder son authenticité, loin d’un monde continental urbanisé et industrialisé.

Alors que l’île a vu son économie s’orienter vers le tourisme pour palier au déclin de la pêche, 4891 habitants – incluant 896 jeunes Islais – y vivent à l’année. Comme leurs aînés, ces derniers dépendent des bateaux et des horaires de marées pour rejoindre le « continent » ; les jours de tempête sont donc redoutés. L’isolement – surtout l’hiver – peut être oppressant pour les non-habitués. Au point que le collège public des Sicardières a été classé en réseau d’éducation prioritaire (ex-ZEP) à cause de sa situation géographique.

Cette contrainte fait pourtant partie du quotidien, tout le monde en est conscient et vit avec. C’est ce qui forge une jeunesse indépendante et hyperactive, tant attachée au Caillou. Libres, et en sécurité sur un territoire restreint, ces groupes d’enfants apprécient le sentiment de protection lié à l’insularité,  loin des « dangers » des zones urbaines. Ces derniers – soudés depuis la maternelle – sont également avides d’aventures ; ils perçoivent les atouts naturels et côtiers du Caillou comme un terrain de jeu grandeur nature. Enfin le jeune Islais assume son insularité, comme la plupart des habitants qui savent faire perdurer depuis des décennies une authenticité qui fait de Yeu un lieu si singulier. Mais en troisième, entre enfance et adolescence, ils se préparent au passage île-continent afin de poursuivre leur éducation au lycée. Les collégiens redoutent la découverte d’un nouvel univers, plus urbain et vaste. Certains s’impatientent à l’idée de découvrir un monde fait d’anonymat, de diversité et de nouvelles activités. Lucides du manque d’offres d’emploi et de la nécessité d’entreprendre des études universitaires, ils retourneront de temps en temps sur le Caillou. Alors que d’autres envisagent leurs avenirs avec l’île comme seul territoire, en étant conscient des contraintes, mais aussi du patrimoine culturel et naturel qu’ils ont hérité.

www.thomasgirondel.com

Alain BLONDEL

Alain BLONDEL défie la rouille avec la collaboration de Jean Pierre LARTISIEN

A force d’admirer les sculpture de son ami Lartisien, Alain à eu l’envie de découvrir d’où venaient ces pièces de métal rouillées étonnantes que entrent dans ses créations

Une immersion dans le milieu extraordinaire du recyclage de métaux.

Ma passion d’adolescent est devenue mon métier en 1987 avec le rachat du magasin de matériel photographique « Roland Photo ».

Devenu l’enseigne « CREAPOLIS » avenue René Coty au Havre, j’organise pour mes clients des stages et des voyages photo en Normandie et dans différents pays du monde.

http://www.creapolis-photo.fr/

Lieu d’exposition
Créapolis
79 Avenue René Coty, 76600 Le Havre
02 35 22 87 50
Horaires d’ouverture
mardi 09:30–12:00, 14:00–19:00
mercredi 09:30–12:00, 14:00–19:00
jeudi 09:30–12:00, 14:00–19:00
vendredi 09:30–12:00, 14:00–19:00
samedi 09:30–12:00, 14:00–18:30

Éric ENJALBERT

Au bout du monde 

Un lieu au nom superlatif, lieu commun des promenades locales, un point sur la carte, cerné par la ville mais bout du monde tout de même. Entre les falaises et un horizon fantasmatique, loin de nos semblables, l’endroit est propice aux déambulations, sereines quand les tempêtes ne nous rappelle pas à l’ordre, rejetant avec violence nos propres déchets.

Le bout du monde comme matière première d’un travail sur la composition, le vide et le plein, la lumière, le minimalisme, mais en héritier de l’image narrative, l’évocation.

https://ericenjalbert.fr