Author: maslard

Christophe Guérin

Christophe Guérin a réalisé une vingtaine de films qui circulent dans le circuit des festivals internationaux. Son travail de cinéaste s’articule autour de deux principaux axes :
– L’approche du paysage : rural avec Pas à Pas (2007), portuaire avec Le Havre : port (2008), urbain avec Cross (2014), maritime enfin, avec son documentaire Fendre les Flots (2016).
– La pratique du found footage : elle donne lieu à diverses recherches sur le matériau argentique comme dans Chez Sacha (2006), Las Vegas Shadows (2009), Romance sans Paroles (2013).

Très impliqué dans la promotion du cinéma expérimental, il a fondé l’association Elu par cette crapule (1992-2015) qui a organisé en Normandie des centaines de projections, rencontres, performances et ateliers et propose depuis 2010 une programmation exigeante au MuMa (Le Havre) dans le cadre des séances MuMaBoX. Il est par ailleurs trésorier de Light Cone, un des plus importants distributeurs européen de cinéma expérimental. Il vit et travaille au Havre.
L’essentiel de ses films est distribué par Light Cone.
https://lightcone.org/fr/cineaste-1764-christophe-guerin

STILL LINE

“Le projet STILL LINE a été conçu spécifiquement pour la cimaise de La Galerne. Il ne s’agit pas d’un ensemble de photographies mais d’images fixes (still en anglais) tirées des rushes de mon film Fendre les Flots, tourné pendant un voyage transatlantique de 42 jours sur un porte-container. STILL LINE est un alignement de ces images fixes, qui restituent l’expérience du paysage vu du cargo. Que voit-on ? L’immensité maritime, la ligne d’horizon qui jour après jour s’offre au regard avec ses variations à l’infini : la forme des nuages, le bleu, le gris du ciel, le bleu, le vert de la mer, calme ou agitée, la présence d’un bateau, une terre au loin…

Un autre projet, THE PASSENGER, sera également visible au MuMa à l’occasion de l’exposition collective Retour du Vaste Monde, du 23 février au 14 avril 2019.

David Hauguel

ACCORDS OCCULTES

Pratiquer la photo s’apparente pour moi à la tenue d’un journal. J’y consigne les lentes avancées d’une quête que je pourrais qualifier d’ésotérique ou d’occulte (n’ayons pas peur des mots). L’expérimentation de différents procédés, parfois obsolètes, m’aide à me perdre dans ce travail. Au fil des prises de vues, des scènes composées ou des sujets surgis du hasard, des choses entrent quelques fois en résonance.

Dans la série présentée aucune esthétique ou pratique particulière n’est privilégiée :

Tirages contacts d’après négatifs papiers
Tirages agrandisseur d’après négatifs argentiques
Cyanotypes d’après négatifs numériques

«Il m’est impossible de vous raconter tout cela sinon de manière incohérente. Je vais donc le faire comme çà.»
Richard S. Shaver, dans une lettre adressée
au rédacteur en chef de la revue Amazing Stories, 1944

« Il n’est rien de beau, de doux, de grand dans la vie, que les choses mystérieuses. »
François-René de Chateaubriand

Alain Bourdel
Photographe amateur

Ambiances intimes

Les images essaient de traduire l’apaisement, la douceur et  souvent la sensualité  que l’on peut ressentir au détour de  moments simples du quotidien où l’on se sent bien…

Marion Brossard
Photographe

Paysage intérieur 2018

Des méandres d’une robe rouge à un univers vide et glacial, cette série est une recherche sur le motif, où les papiers peints fleuris et les lignes imbriquées du carrelage sont les témoins de lieux dont seul le souvenir subsiste, la tombe des âmes qui y sont passé.

Richard Canu
Ancien Elève de l’Ecole Boulle

Exil volontaire, une décennie au Vietnam et un retour à la vie Française nécessitent un minimum de patience et d’énergie,

Des instants de vies pris ça et là au cours de mes promenades.
Images représentatives « d’un Vietnam » et d’une « nouvelle France ».

D’un côté des personnes, d’autre part des paysages …

D’un côté, les enfants, des ouvriers.

De l’autre, des paysages, des ciels, des bâtiments sans une âme connue.

Pierre Gaucher (1957 – 2024)
Photographe plasticien. Philosophe quantique. Professeur d’Art Appliqué.
Bref. Chercheur.

Quiet Iceland
Islande. Iceland.
Terre des extrêmes.
Île des paradoxes.
Terre des photographes. Dit-on.
On y vient. On est retourné.
Beaucoup d’images. Beaucoup de visions.
Vues et revues.
Et pourtant.
Cette série, je suis allé la chercher.
Aux extrêmes et paradoxale. Justement.
De la couleur qui fait du noir et blanc.
Du plat avec de la montagne.
De la glace avec des volcans.
Du graphique avec de la matière.
Du tranquille avec de l’instable.

Quiet.

Philémon Shivar

Le monde fantastique de Philémon Shivar

L’art, c’est prendre une certaine liberté avec la réalité

Lorsque je découvre un sourire qui se dessine sur un visage, une lumière qui brille dans des yeux regardant mes photos, je suis enchanté car pendant un petit moment, cette personne oubliera toute les misères du monde.

www.philemon-shivar.webnode.fr

Louise Agay
Photographe

“CENTRAL PARK”

Le Havre New-York
Un trait invisible unit Le Havre et New-York. C’est du Havre que serait parti le navire de Verrazano, premier occidental à découvrir la baie. Bien plus tard, c’est du Havre encore qu’appareillent les transatlantiques. Dans leur allure même, Le Havre et New-York ont quelque chose d’indéfinissable en commun, de l’ordre du rétro-futurisme.

En 2017, à l’occasion du 500^e anniversaire du Havre, le paquebot Queen Mary 2 devait rouvrir, une unique fois, la ligne Le Havre New-York. Cette série est l’écho lointain de cette expérience.

Les photographies cumulent deux procédés anciens. La prise de vue est réalisée à la chambre noire sans objectif (le sténopé). Le tirage est un palladiotype.

Le résultat offre une représentation lointaine de l’expérience vécue. Il a peu en commun avec la chose vue. Le travail proposé ici offre une vision aussi bien consolatrice que sombre du monde, mis à distance, mais aussi noirci.

Palladium, papier Bergger

Le tirage palladium est un procédé artisanal. Chaque tirage possède donc des caractéristiques uniques.
La solution photosensible est d’abord préparée en mélangeant des sels de palladium à de l’oxalate ferrique. Elle est ensuite étendue sur un papier adapté, ici un papier bergger, sans réserve alcaline, sans acide ni azurants optiques. Une fois la feuille sèche, un négatif de la taille du tirage est placé au contact de la substance et le tout est exposé à la lumière.

Le palladiotype est l’un des procédés de tirage les plus pérennes qui soit. Il ne craint pas la lumière. Incrusté dans le papier, le palladium est inaltérable.

Leny Lefebvre
Photographe – Voyageur

“Histoire d’un monde sans Hommes”

Photographies réalisées par un homme qui découvre que ses semblables ont tous brusquement disparu. A travers ses excursions photographiques au sein de villes désertes, il souhaite retrouver le sens d’une civilisation devenue muette. Grâce à cet acte de création, le seul espoir qui lui reste, il pense permettre à l’humanité de survivre.

https://www.flickr.com/photos/piphometre/

Jérémy Charbaut
Né en 1978, est auteur-photographe indépendant depuis 2011
Membre du studio Hans Lucas

“Caire Obscur”

“Le Caire, comme le décor d’un film noir interrompu,
une scène désertée par ses acteurs.

Le silence reprend ses droits et plonge les choses dans l’attente, inquiète, qu’on leur donne vie.

La lumière des néons vient troubler un instant l’atmosphère poussiéreuse d’une ville endormie prête à sombrer dans l’angoissante quiétude de la nuit.