Andrea Graziosi

Andréa Graziosi est né en 1977, il vit et travaille à Marseille depuis 10 ans.
Originaire de Loreto en Italie centrale, Andrea Graziosi est auteur photographe italien diplômé enHistoire de lArt à lUniversité de Bologna (Italie) , avec une thèse en Histoire de la Photographie des années 90. A Paris, il a également étudié l’écriture de scénario au Centre Européen de Formation à la Production de Films (CEFPF) et a été formé aux techniques photographiques à l’Ecole de l’Image des Gobelins.

Après dix années dédiée au 7 ème art en France et en Belgique, opérant en tant qu’assistant lumière sur des longs-métrages, vidéo-clips et publicités, Andrea Graziosi engage alors ses élans créatifs vers des projets photographiques. Entre 2010 et 2011 à l’occasion d’intenses workshops, il croise alors la route d’ Antoine dAgata, Klavdij Sluban, Richard Dumas, Elina Brotherus et de JH Engstrom.

Depuis lors, ses recherches seffectuent autant à Marseille qu’a travers ses séjours dans différentes parties d’Europe.

En 2015 sa production, ricochant de nombreuses années sur la Sainte-Victoire, l’amène à publier son premier ouvrage, Nunc Stanc, aux Editions André Frère. A coté de son activité artistique il travail aussi en tant que portraitiste pour de magazines comme Libération, Télérama et Le Monde.

Ses travaux artistiques sont régulièrement présentés et publiés dans des expositions et ouvrages individuels ou collectifs.

Convaincu et porté par le format livre, Andrea Graziosi oeuvre actuellement sur le projet Slit son deuxième ouvrage que sera publié courant 2018.

http://www.andreagraziosi.com/

Lieu d’exposition

Production Autre
22 rue de Fontenoy, 76600 Le Havre
06 07 48 36 57
www.production-autre.fr

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Charles Lefrancq

Charles Lefrancq
Directeur artistique en publicité

Formation
Diplôme école des Beaux-Arts du Havre en 1990

FACIES BELLI
Gueules de guerres
Parmi les photographies qui m’ont le plus impressionnées, il y en a trois qui se démarquent par leurs points communs : le visage blessé et la cause de ses terribles traces, la guerre ; le visage défiguré par l’acide d’une jeune femme afghane, Elie Wiesel dans un camp de concentration et le visage lacéré d’un Hutu, survivant de coups de machette.

Guerres entre les hommes, contre les femmes, pour soi ou contre soi-même, contre le temps.

Guerres de religion, d’appartenance à un groupe, guerres pour se protéger, mais aussi guerre et représentations de celles-ci : les peintures de guerre, les tatouages, les scarifications, les blessures, les hématomes, les brûlures. La liste est longue, que l’on soit guerriers, bourreaux, victimes ou victorieux.

Les visages de guerres ne sont pas toujours issus d’un conflit guerrier, ils peuvent aussi apparaitre à travers d’autres formes ; les tatouages modernes, les maquillages des supporters sportifs, les défigurations artistique (Orlan), La chirurgie esthétique ou réparatrice…

Actuellement le visage peut d’être un vecteur identitaire et communautaire mais par un biais ludique : certaines applications des téléphones permettent de le modifier en le transformant en zombie, en animal, en chimère, en sexe opposé. Mais ce ne sont que des images éphémères de visages. On efface, on recommence et on oublie. Les blessures de toutes les guerres creusent la peau jusqu’à l’âme.

https://www.charleslefrancq.fr/

Lieu d’exposition :

Production Autre
22 rue de Fontenoy, 76600 Le Havre
06 07 48 36 57
www.production-autre.fr

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