CAROLINE SATTLER

TRANSITIONS

The Torture Garden – du 4 avril au 30 avril
35 Avenue Foch Le Havre

Horaires
lundi – mardi – mercredi – jeudi – vendredi
9h à 19h
Samedi
9h à 17h

Facebook : @CarolineSattlerPhotographe
Site : www.caroline-sattler.com

Je suis architecte et photographe. Mon travail se porte sur les lieux chargés d’histoire, les friches, les lieux un peu « non définis ». A travers la photographie, un certain esthétisme habite ces espaces intermédiaires, ces non-lieux où le temps semble suspendu. Mon travail consiste en un questionnement de notre rapport avec ces lieux, la manière dont nous les côtoyons chaque jour et notre rapport à la mémoire de ces lieux. Aujourd’hui, je travaille essentiellement avec des appareils photographiques argentiques et des pellicules noir et blanc.

TRANSITIONS

Cette série est née de l’observation des quartiers du centre-ville d’Ankara, où bâtiments et habitants demeurent encore attendant une démolition prochaine tel un témoin de cette transformation justifiée comme la nécessaire réappropriation d’un passé longtemps négligé. La création de la République de Turquie et la nomination d’Ankara comme nouvelle capitale a démarré le mouvement d’urbanisation et de développement démographique de la ville. Ankara est une mégapole jeune contrairement à Istanbul où le passé et l’histoire se perçoivent à chaque coin de rue. Le changement de dimension a fait de son image, celle d’une ville moderne, et a eu des répercussions sur le centre historique qui a été abandonné et s‘est paupérisé en tombant dans un certain délabrement entouré de quartiers modernes. Aujourd’hui, le vieux centre, fait l’objet d’un traitement global de restauration urbaine. La finalité de ces réhabilitations reste touristique. Entre renouveau et délabrement, entre attente et action, neuf et ancien, ces quartiers en transition sont encore habités par les silhouettes du passé, les traces subsistent : une voiture, une présence à une fenêtre. Mais pour encore combien de temps…

CHRISTELLE LOLLIER-GUILLON

Les femmes fantôme ou hommage à Kunisada

The Torture Garden – du 4 avril au 30 avril
35 Avenue Foch Le Havre

VERNISSAGE : samedi 9 avril à 18h

Horaires
lundi – mardi – mercredi – jeudi – vendredi
9h à 19h
Samedi
9h à 17h

Instagram : Miss_Moon76

Diplômée en 1994 de l ‘école d’Architecture de Normandie, elle suit un cursus plutôt axé sur les Arts Plastiques. L’école proposait des cours de dessin, de sculpture, de vidéo et de photographie. Tournée depuis toujours vers les outils technologiques, elle mélange techniques de peinture traditionnelle, outils informatiques, reprographie et photographies. Artiste numérique depuis 2003, elle expose dans divers lieux du Havre, Rouen et Paris. Depuis 2016, elle s’adonne à la photographie avec son compact Sony, et son hybride Fuji de façon amateur. Son univers est à la fois réaliste, rétro et féérique.

Les femmes fantôme ou hommage à Kunisada

Le monde physique est peuplé de milliers d’esprits. Ces êtres éthérés ne sont pas forcément négatifs et effrayants. Ils peuvent susciter bienveillance et amour. Dans un appartement ancien havrais j’ai imaginé que des femmes fantômes nous livrent leurs secrets intimes, pour renouer avec le monde de l’au – delà, en suscitant questionnement et désir.Des femmes d’un autre temps venant hanter les lieux et posant avec légèreté devant la caméra. Ces femmes ont existé et ne sont plus, mais grâce à la magie de la photo existeront toujours. La mise en scène confronte dans un même lieu, les ombres de ces femmes fantômes, aux lumières d’un appartement contemporain. La matière des images en noir et blanc invite à explorer ces images où désir, amour, érotisme veulent questionner notre âme. 

FRANÇOIS DELAGNES

Voyance et quasi-présence

Galerie La Cymaise – du 1 avril au 30 avril.
1 rue de Montmorency, Le Havre

Horaires
vendredi – samedi
14h à 19h

Site: www.francois-delagnes.fr
Instagram: www.instagram.com/francoisdelagnes

J’ai réalisé mes études aux beaux-arts de Nantes et obtenu le DNSEP en 2002. Après avoir accompagné de nombreux artistes soit en tant qu’assistant ou pour la réalisation d’oeuvres, comme Tadashi Kawamata, James Turrell, Sol Lewitt, bertrand Lavier, Christian Boltanski, j’ai pu intégrer la film-gallery à Paris, une galerie qui présente des artistes qui travaillent l’image argentique sur de la pellicule cinéma de façon expérimentale, comme Hans Richter, Jonas Mekas, Maurice Lemaître … J’utilise la caméra comme un appareil photographique et la pellicule comme une palette où la lumière, les couleurs, les formes, l’espace, le temps dialoguent entre peinture et cinéma.

Voyance et quasi-présence
J’utilise la pellicule cinématographique comme une palette où la lumière, les couleurs, les formes, l’espace et le temps poursuivent un questionnement sur la perception du monde visible et du rapport que j’entretiens avec la peinture. Sur les traces des impressionnistes et des néo-impressionnistes, en allant sur les lieux où ils ont peint, je saisis sur le film, dans un plan quasi fixe, les variations de la lumière, les différenciations des formes et des couleurs, l’évolution de cet ensemble, du jour qui s’étend, de la nuit à la nuit. Le déclenchement image par image de la caméra et la régulation du temps entre chaque prise de vue me permet d’insoler successivement des milliers d’images sur la pellicule super 8. Mais un film n’est pas que la somme de ces images, c’est aussi une forme temporelle. Le sens d’une image dépend donc de celles qui la précèdent sur la pellicule mais aussi de la durée qui les sépare, de l’ellipse qui les assemble et leur succession crée une réalité nouvelle qui n’est pas la simple somme des éléments employés. Le rouleau de film contenu dans une cassette super 8 mesure 15 mètres, je développe la pellicule puis la découpe en 50 bandes de 30 cm ; une fois ces morceaux de pellicule juxtaposés et fixés entre deux plaques de verre, j’obtiens des formats de 30 par 40 centimètres. Sous cette forme l’ensemble du film, des photogrammes devient visible : un glissement où la pellicule et l’écran de projection ne font qu’un, où le film se montre instantanément dans sa globalité pour créer une réalité nouvelle, une autre image, “l’image du film”, soit, l’ensemble des photogrammes qui la compose. Celle qui permet de « voir plus qu’on ne voit ». Car la voyance consiste à voir plus qu’on ne voit, à nous faire voir l’invisible comme « le relief et la profondeur du visible ». Ainsi, elle « nous rend présent ce qui est absent », non pas en se bornant à présentifier celui-ci, mais en créant une présence particulière, une nouvelle image, qui, en tant que telle, n’avait jamais été présente auparavant sur le lieu où les images ont été filmées.

MICHEL BRETON

Le Havre, année 2250

Cité Numérique – du 1 avril au 30 avril.
20 Quai Frissard, Le Havre
Horaires
lundi – mardi – mercredi – jeudi – vendredi
9h à 18h

Mon nom est michel BRETON, j’ai une vie riche et pleine de rebondissements. Après des études de géologie, j’ai été tour à tour ingénieur commercial dans le BTP puis responsable des études géologiques d’un bureau d’étude en environnement. J’ai en 2000 découvert la réalisation d’images 3D dans le cadre de mon travail. C’est devenu une passion. Mon patron de l’époque m’a confié la création et la direction d’un département infographie. Ensuite, en 2010, j’ai créé ma propre société tout en construisant ma maison en bois. Car la démarche écologique ou éco responsable est réellement primordiale dans ma vie. Enfin depuis 2017, je suis Maître-Nageur Sauveteur à la Ville du Havre.

Le Havre, année 2250

L’eau et l’écologie. Voilà les deux thèmes de cette exposition. Il s’agit d’un bond dans le futur. Nous sommes en 2250 et, conséquence du réchauffement climatique le niveau des eaux a atteint une surcote de 8m. De nombreux bâtiments emblématiques du Havre sont sous les eaux, ou les pieds dans l’eau. Par ces vues, j’attire l’attention des habitants de la planète sur les risques du dérèglement climatique. C’est également une déclaration d’amour à cette ville que j’aime et qui vivra à tout jamais…

FREDERIC BETSCH

Un été de Canadairs 

Galerie Agnès Szaboova – du 1 avril au 30 avril.
87 Rue Emile Zola, Le Havre

Horaires
mercredi – jeudi – vendredi – samedi
10h à 12h30 et14h 30 à 19h

dimanche
13h30 à 19h

Site: http://www.mirabelles-editions.eu/
Instagram: https://www.instagram.com/fred_betsch/

Frédéric Betsch est un auteur photographe né à Paris en 1964. Depuis 30 ans, il développe son regard sur le monde et travaille sa sensibilité artistique. Passionné d’architecture, Frédéric collabore aussi régulièrement avec des artistes contemporains pour des projets communs pour le théâtre, la peinture, la mode, la
musique et la danse et anime également des ateliers pratiques destinés aux photographes débutants. Il préfère cependant partir en billebaude, l’esprit libre, à la recherche du cliché d’un regard, d’un instant ou d’une perspective qui le fera vibrer.


UN ÉTÉ DE CANADAIRS, Chronique Sentimentale

L’absence
Des mots et des images
Chronique d’une pause estivale
Notre histoire commence en Juillet
Mais poursuivis par nos obligations
Nous avons dû nous éloigner
L’un de l ’autre tout l ’été
Les mots et les images
Laissés par son absence
Chronique d’une pause estivale
La canicule frappe fort
Alors comme seul remède
J’écoute Bertrand Belin
Chanter Un été de Canadairs

CHARLES DUTOT

Light by light

ART HOTEL – du 1 avril au 30 avril.
147 rue Louis Brindeau, Le Havre
Horaires
lundi – mardi – mercredi – jeudi – vendredi – samedi – dimanche
10h à 12h30 et14h 30 à 19h

Site : www.charlesdutot.com

Instagram : www.instagram.com/charles_dutot/

Charles DUTOT est un artiste photographe indépendant, né à Fécamp en 1977.
Diplômé de l’Ecole de Photographie E.F.E.T. à Paris, en juin 2000, il remporte le Prix photo 21 Talents pour le XXIème siècle de la Fondation Lagardère, la même année. Il commence sa carrière en tant que photographe officiel de la Fédération Française de Tennis pendant 15 ans, pour Roland Garros et pour l’équipe de France de Coupe Davis. Spécialisé dans la photographie de plateau, il collabore avec France télévision, TF1 et Radio France. Il officiera entre autres pour le cinéma sur le tournage du film Le Havre d’Aki Kaurismaki. Parmi ses autres spécialités, la musique et le portrait tiennent une place importante dans son travail. C’est par ce biais qu’il tisse des liens privilégiés avec CharlElie Couture ou encore Little Bob depuis plus de 20 ans. Fin 2019, il offre son œil artistique lors d’une carte blanche donnée par la Chambre des métiers de Seine Maritime où il valorise la jeunesse et les métiers de l’artisanat. Ce travail donne lieu à une exposition itinérante en France pour la promotion de l’apprentissage.

Light by Light

Charles DUTOT est fasciné depuis toujours par « l’art de l’Urbain », par les formes, la matière et les lumières de la ville, par la nuit. Par la découverte, l’exploration, l’inattendu, l’aboutissement mais aussi l’erreur, qui permet la remise en question et ouvre un nouveau champ des possibles, il fait corps avec un univers nocturne qui donne à voir l’espace de façon différente. Souvent la présence de l’humain a disparu et il se retrouve seul face à un « décor urbain » qu’il étudie et interprète, avec cette sensation d’être un explorateur qui vient découvrir, capter des scènes éphémères, des séquences uniques qui traduisent les mystères de la nuit que nous n’avons pas l’habitude de voir. Il aime photographier en lumière naturelle, afin de préserver l’ambiance et de rester fidèle à la réalité et à son sujet. Il renonce de ce fait à employer des procédés techniques, tels que le recadrage ou la retouche d’images. L’esthétique du « zapping », son « empreinte photographique », est exemplaire d’un état à un moment donné. Ses photos approfondissent le sens, le rôle des signes urbains, des lumières, des formes et des symboles qui nous entourent. Elles s’imposent le plus souvent de manières frontales, fragmentaires, réduites à leur plus simple expression. Ses photos traduisent la poésie, le rêve, l’insinuation, le murmure, le chuchotement, mais aussi l’esprit subversif de la ville la nuit. Elles interpellent le spectateur sur la réalité de ce qu’il voit, l’emmenant ainsi en « ballade » avec lui dans son univers. C’est alors qu’il devient acteur, en partageant cette « expérience photographique ». Charles DUTOT privilégie le rapport « couleur-composition », et s’attache à capter les traces de l’humain dans la ville déserte, « la vie » dans la matière. La nuit n’est qu’une illusion de plus, mais bien réelle. C’est un « espace-temps et lumières », qui n’a pas d’heure. Son art s’inspire d’une dimension proprement existentielle qu’il universalise.

NICOLAS WILMOUTH

HAÏKUS 

Agnès Szaboova Gallery – du 1 avril au 30 avril.
87 Rue Emile Zola
Le Havre

Horaires
mercredi – jeudi – vendredi – samedi
10h à 12h30 et14h 30 à 19h
dimanche
13H30 à 19h

Histoire à trois acteurs, narration surréaliste d’une rencontre improbable d’éléments… Le faisan tutoie le vent qui s’en prend au diamant à ses pieds… Quand la minérale précieuse se fout des volailles et que le mistral cherche un maître, Nicolas Wilmouth propose un théâtre en 3 actes, absurde et mystérieux, où le cabinet de curiosité cherche une porte, sa clé et son adresse. Symbolisme et flute de pan vont moudre les mythes dans un estomac de porc à marée basse.

Le parcours 2020

La programmation de l’édition du parcours photographique havrais 2020 sera dévoilée d’ici quelques semaines.

Le jury doit maintenant étudier les nombreux dossiers parvenus jusqu’au 31 décembre 2019, minuit.

Les photographes sélectionnés pour le printemps de la photographie havrais seront prévenus par courriel fin janvier.

Bien à vous, l’équipe Are You

Bouts du monde

Carnets de voyageurs

Mariblanche Hannequin raconte en image « le chemin de travers dans le Karakoman ».

https://www.revue-boutsdumonde.com/produit/lhimalaya/