AXELLE CAZIER

Le Hangar Zéro – du 1 avril au 30 avril
37 Quai de la Saône, Le Havre

Horaires
lundi – mardi – mercredi – jeudi – vendredi – samedi
9h à 19h

Je m’appelle Axelle Cazier. J’ai 20 ans et étudie en deuxième année à SciencesPo Paris au Havre. Franco-turque, je suis née à Paris et ai vécu à Lille pendant plus de 10 ans. A l’âge de 16 ans, Je suis partie pour 11 mois aux États Unis en tant qu’étudiante d’échange. J’ai ensuite eu la chance de vivre au Sénégal pendant mes deux dernières années de lycée. Mes voyages et rencontres m’ont permis d’acquérir une grande ouverture d’esprit et un savoir du ‘vivre ensemble’. Dans le cadre de mon stage civique requis par SciencesPo en première année, j’ai eu l’opportunité de témoigner du mode de vie des agriculteurs saisonniers turcs à Eskisehir en Turquie. Pendant 6 mois de l’année, ces turcs quittent leurs maisons au Sud du pays pour venir chercher du boulot dans des champs plus au nord. Ils vivent dans des tentes et travaillent 15 heures par jour dans toutes les sortes de conditions climatiques imaginables. Je souhaite à travers la photographie, retranscrire le mode de vie de ces agriculteurs et partager avec les Havrais mon goût prononcé pour l’aventure et la découverte.

NICOLAS D’URSEL

BRODERIES VUES DU CIEL

Le Bistrot – du 1 avril au 30 avril
116 Avenue René Coty, Le Havre

Horaires
lundi – mardi – mercredi – jeudi – vendredi – samedi
17h à 23h

Cette exposition prolonge un travail photographiques et infographique commencé en 2005 : « Intuitive earth » « Errances Googleliennes ». Vadrouille poétique dans les images satellites avec un écran en guise d’appareil de photo. Exploration de la fusion entre le regard du photographe et la sensualité du peintre. Le pinceau se ballade dans les images photographiées un peu comme nos grand-mères brodaient sur des toiles pré-imprimées. Et si la terre pouvait encore émerveiller par sa capacité à ne pas être celle qu’on croit… ?

PATRICK BRAOUDÉ

IMPRESSIONS INTEMPORELLES

Galerie Hamon – du 1er au 30 avril

Horaires
mardi – mercredi – jeudi – vendredi – samedi
9h30 à 12h30 et 14h à 19h

Patrick Braoudé est acteur et cinéaste. On lui doit de nombreux films à la mise en scène, comme Génial mes parents divorcent (1990), Neuf Mois (1993), Amour et Confusions (1996), Deuxième Vie (1999), Iznogoud (2005). Il  fait de la photographie depuis son adolescence, mais s’est décidé à exposer ses photos depuis 2013 à l’occasion du festival de Villerville.

IMPRESSIONS INTEMPORELLES
Il nous présente des photos avec un fort aspect pictural, sans retouche, qui s’amusent à donner l’illusion de tableaux, sur un mode «impressionniste » tout en conservant l’instantané de la photographie… des effets obtenus à la prise de vue, sans travail d’ordinateur… « De l’Impressionnisme Numérique » a dit avec amitié Claude Lelouch lors de l’exposition de Deauville… avec une touche d’intemporalité. Des photographies simples du bonheur au quotidien. « Comme cinéaste qui aime regarder ses contemporains, j’aime prendre du temps à observer la plage : groupes d’amis se retrouvant pour un moment d’amitié, familles en quête de détente, couples d’amoureux venus s’isoler, solitaires en réflexion… Mes photos sont des instantanés de ces vies « espionnées ». Des personnages souvent de dos, parfois masqués, ou en contre-jour… des êtres flous, des ombres chinoises, des « fantômes », parfois même juste des tâches de couleurs… Avec cette lumière particulière de la Normandie qui donne à la mer ses teintes étonnantes, du gris vert au bleu de Prusse, au sable ce jaune d’une douceur rare, aux parasols et accessoires de plage colorés leur éclat ensoleillé… Quelques photos… comme le story-board d’un film. 

ISABELLE BRUNET

RÉFLEXIONS À LH

ART HOTEL – du 1 avril au 30 avril.
147 rue Louis Brindeau, Le Havre
Horaires
lundi – mardi – mercredi – jeudi – vendredi – samedi – dimanche
10h à 12h30 et14h 30 à 19h

Site : isabelle-brunet.photo

J’ai toujours adoré faire de la photo. Toute gamine, je faisais des tirages avec mon frère aîné, dans la cave familiale. Je découvrais alors la magie du cliché qui apparaît sur le papier blanc, dans la pénombre et la lumière rouge. Mon premier reflex, c’était en 1981, un Olympus OM10, pour mon premier grand voyage, le Pérou. Et depuis lors, j’ai pu lier mes deux principales passions, les voyages et la photo. En parcourant le monde pendant 35 ans. Cela fait maintenant une dizaine d’années que je m’intéresse à quelque chose de plus abstrait, de plus personnel. Une recherche esthétique, à travers des taches de couleur, de lumière, des flous, du mouvement, bref des reflets. Cela m’apporte une grande liberté, m’ouvre les portes d’un univers très vaste où j’aime me perdre…

RÉFLEXIONS À LH

Le Covid, en me coupant les ailes, m’a forcée à me recentrer sur ma ville natale, à la regarder différemment, à la parcourir de la même manière que si elle m’était étrangère, si elle était lointaine
et pleine de mystères, cette ville où j’ai grandi… Le travail que je présente a donc été réalisé récemment au Havre, sur les planches de la plage, le bassin Vauban, le port de plaisance ou devant le musée Malraux.

NOWHERE FAST FANZINE

PHOTOS RATÉES

La Fanzinothèque / LES ZAZOUS – du 1 avril au 30 avril
147 Rue Victor Hugo Le Havre

Horaires
mardi – mercredi – jeudi – vendredi – samedi
17h à 2h
Instagram : nowhere.fast.fanzine
Site : fanzinenowherefast.bigcartel.com


Uzine, fanzinothèque associative située à l’étage du bar Les Zazous, accueille l’exposition « photos ratées » de Nowhere Fast.
Nowhere Fast est un photo-zine, (fanzine) basé à Caen, dédié à la photo. En couleur, ce fanzine de passionnés traite de différentes thématiques via des appels à contribution. De numéros en numéros, Nowhere Fast développe un univers qui lui est propre et qui offre à chaque numéro un regard choral sur un sujet précis.
C’est aussi un des premiers fanzines qui a répondu à l’appel quand la fanzinothèque du Havre s’est ouverte et qu’Uzine lançait des appels aux dons de fanzines pour enrichir la collection : c’est donc en toute logique que cette collaboration entre uzine et Nowhere Fast a lieu, dans le cadre de
Are You Experiencing

PHOTOS RATÉES

présentation

DENIS DAVOULT

LES PÉTRIFIÉS

CREAPOLIS – du 1 avril au 30 avril
79 Avenue René Coty, Le Havre

Horaires
mardi – mercredi – jeudi – vendredi
9h30 à 12h et 14h à 18h30
Samedi
9h30 à 12h et 14h à 18h

Ils sont bien là mais on ne les voit pas. Puis soudain, l’espace d’un instant, le temps d’une lumière, ils surgissent devant nous au détour de notre chemin. Corps, visages, gestes… figés et pétrifiés dans la pierre, le bois, l’eau, le fer, … c’est ce dialogue étonné que je voulais partager avec vous avec cette série encore jamais exposée.

Si je ne me suis jamais beaucoup éloigné de la photographie depuis mon adolescence, elle est devenue véritablement une passion depuis une quinzaine d’années. J’ai commencé en 2008 à faire voir et partager mon travail au travers notamment d’expositions individuelles et collectives.

Je travaille simultanément sur plusieurs séries différentes mais toutes avec le même désir de donner à voir et proposer un regard sur le monde. Ce désir ne prend tout son sens que dans le partage avec les autres et, quand c’est possible, avec le retour que l’on peut en avoir de leur part qui peut faire évoluer à nouveau mon regard. 

C’est cette approche, ce dialogue, et cette évolution permanente qui me guide, notamment dans cette série « Les Pétrifiés » exposée ici à l’occasion du parcours « Are You Experiencing » au Havre.

DAVID HAUGUEL

INTÉRIEUR, AVEC FLEURS

The Torture Garden – du 4 avril au 30 avril
35 Avenue Foch Le Havre

VERNISSAGE : samedi 9 avril à 18h

Horaires
lundi – mardi – mercredi – jeudi – vendredi
9h à 19h
Samedi
9h à 17h

Instagram : david.hauguel

Au départ il y a le fait que j’aime beaucoup les fleurs. Elles sont parfaites. A vrai dire, elles sont toujours parfaites et elles n’ont rien fait de spécial pour cela. D’une certaine manière on pourrait dire que les fleurs sont bien plus proches de leur IDÉE que de leur matérialité. D’un autre côté il y a les possibilités infinies, quantiques, qu’offre la photographie avant de se figer dans un un état particulier. Les choses flottent dans leurs variations de couleurs et de tonalités. C’est toute la « possibilité » des photos plus qu’une photo en particulier. Bref, tout çà dans un intérieur.

CAROLINE SATTLER

TRANSITIONS

The Torture Garden – du 4 avril au 30 avril
35 Avenue Foch Le Havre

Horaires
lundi – mardi – mercredi – jeudi – vendredi
9h à 19h
Samedi
9h à 17h

Facebook : @CarolineSattlerPhotographe
Site : www.caroline-sattler.com

Je suis architecte et photographe. Mon travail se porte sur les lieux chargés d’histoire, les friches, les lieux un peu « non définis ». A travers la photographie, un certain esthétisme habite ces espaces intermédiaires, ces non-lieux où le temps semble suspendu. Mon travail consiste en un questionnement de notre rapport avec ces lieux, la manière dont nous les côtoyons chaque jour et notre rapport à la mémoire de ces lieux. Aujourd’hui, je travaille essentiellement avec des appareils photographiques argentiques et des pellicules noir et blanc.

TRANSITIONS

Cette série est née de l’observation des quartiers du centre-ville d’Ankara, où bâtiments et habitants demeurent encore attendant une démolition prochaine tel un témoin de cette transformation justifiée comme la nécessaire réappropriation d’un passé longtemps négligé. La création de la République de Turquie et la nomination d’Ankara comme nouvelle capitale a démarré le mouvement d’urbanisation et de développement démographique de la ville. Ankara est une mégapole jeune contrairement à Istanbul où le passé et l’histoire se perçoivent à chaque coin de rue. Le changement de dimension a fait de son image, celle d’une ville moderne, et a eu des répercussions sur le centre historique qui a été abandonné et s‘est paupérisé en tombant dans un certain délabrement entouré de quartiers modernes. Aujourd’hui, le vieux centre, fait l’objet d’un traitement global de restauration urbaine. La finalité de ces réhabilitations reste touristique. Entre renouveau et délabrement, entre attente et action, neuf et ancien, ces quartiers en transition sont encore habités par les silhouettes du passé, les traces subsistent : une voiture, une présence à une fenêtre. Mais pour encore combien de temps…

CHRISTELLE LOLLIER-GUILLON

Les femmes fantôme ou hommage à Kunisada

The Torture Garden – du 4 avril au 30 avril
35 Avenue Foch Le Havre

VERNISSAGE : samedi 9 avril à 18h

Horaires
lundi – mardi – mercredi – jeudi – vendredi
9h à 19h
Samedi
9h à 17h

Instagram : Miss_Moon76

Diplômée en 1994 de l ‘école d’Architecture de Normandie, elle suit un cursus plutôt axé sur les Arts Plastiques. L’école proposait des cours de dessin, de sculpture, de vidéo et de photographie. Tournée depuis toujours vers les outils technologiques, elle mélange techniques de peinture traditionnelle, outils informatiques, reprographie et photographies. Artiste numérique depuis 2003, elle expose dans divers lieux du Havre, Rouen et Paris. Depuis 2016, elle s’adonne à la photographie avec son compact Sony, et son hybride Fuji de façon amateur. Son univers est à la fois réaliste, rétro et féérique.

Les femmes fantôme ou hommage à Kunisada

Le monde physique est peuplé de milliers d’esprits. Ces êtres éthérés ne sont pas forcément négatifs et effrayants. Ils peuvent susciter bienveillance et amour. Dans un appartement ancien havrais j’ai imaginé que des femmes fantômes nous livrent leurs secrets intimes, pour renouer avec le monde de l’au – delà, en suscitant questionnement et désir.Des femmes d’un autre temps venant hanter les lieux et posant avec légèreté devant la caméra. Ces femmes ont existé et ne sont plus, mais grâce à la magie de la photo existeront toujours. La mise en scène confronte dans un même lieu, les ombres de ces femmes fantômes, aux lumières d’un appartement contemporain. La matière des images en noir et blanc invite à explorer ces images où désir, amour, érotisme veulent questionner notre âme. 

FRANÇOIS DELAGNES

Voyance et quasi-présence

Galerie La Cymaise – du 1 avril au 30 avril.
1 rue de Montmorency, Le Havre

Horaires
vendredi – samedi
14h à 19h

Site: www.francois-delagnes.fr
Instagram: www.instagram.com/francoisdelagnes

J’ai réalisé mes études aux beaux-arts de Nantes et obtenu le DNSEP en 2002. Après avoir accompagné de nombreux artistes soit en tant qu’assistant ou pour la réalisation d’oeuvres, comme Tadashi Kawamata, James Turrell, Sol Lewitt, bertrand Lavier, Christian Boltanski, j’ai pu intégrer la film-gallery à Paris, une galerie qui présente des artistes qui travaillent l’image argentique sur de la pellicule cinéma de façon expérimentale, comme Hans Richter, Jonas Mekas, Maurice Lemaître … J’utilise la caméra comme un appareil photographique et la pellicule comme une palette où la lumière, les couleurs, les formes, l’espace, le temps dialoguent entre peinture et cinéma.

Voyance et quasi-présence
J’utilise la pellicule cinématographique comme une palette où la lumière, les couleurs, les formes, l’espace et le temps poursuivent un questionnement sur la perception du monde visible et du rapport que j’entretiens avec la peinture. Sur les traces des impressionnistes et des néo-impressionnistes, en allant sur les lieux où ils ont peint, je saisis sur le film, dans un plan quasi fixe, les variations de la lumière, les différenciations des formes et des couleurs, l’évolution de cet ensemble, du jour qui s’étend, de la nuit à la nuit. Le déclenchement image par image de la caméra et la régulation du temps entre chaque prise de vue me permet d’insoler successivement des milliers d’images sur la pellicule super 8. Mais un film n’est pas que la somme de ces images, c’est aussi une forme temporelle. Le sens d’une image dépend donc de celles qui la précèdent sur la pellicule mais aussi de la durée qui les sépare, de l’ellipse qui les assemble et leur succession crée une réalité nouvelle qui n’est pas la simple somme des éléments employés. Le rouleau de film contenu dans une cassette super 8 mesure 15 mètres, je développe la pellicule puis la découpe en 50 bandes de 30 cm ; une fois ces morceaux de pellicule juxtaposés et fixés entre deux plaques de verre, j’obtiens des formats de 30 par 40 centimètres. Sous cette forme l’ensemble du film, des photogrammes devient visible : un glissement où la pellicule et l’écran de projection ne font qu’un, où le film se montre instantanément dans sa globalité pour créer une réalité nouvelle, une autre image, “l’image du film”, soit, l’ensemble des photogrammes qui la compose. Celle qui permet de « voir plus qu’on ne voit ». Car la voyance consiste à voir plus qu’on ne voit, à nous faire voir l’invisible comme « le relief et la profondeur du visible ». Ainsi, elle « nous rend présent ce qui est absent », non pas en se bornant à présentifier celui-ci, mais en créant une présence particulière, une nouvelle image, qui, en tant que telle, n’avait jamais été présente auparavant sur le lieu où les images ont été filmées.