JOANNA CHUDY

OBLIVION. HIDDEN IDENTITY

La GLACIERE – du 1er au 30 avril
9 Rue Rollon, Le Havre
Horaires
Du jeudi au samedi de 14h00 à 19h00

http://www.joannachudy.pl/

Joanna Chudy a organisé plus 20 expositions photographiques individuelles au cours de sa carrière. Elle a reçu une reconnaissance internationale en exposant ses œuvres à Paris, Berlin, Varsovie et Sofia. Elle représente la forme féminine, entre autres sujets, par le biais de la photographie classique en noir et blanc. Ses images sont empreintes de sérénité. Joanna joue avec la photographie classique en y ajoutant sa propre touche de modernité. L’artiste nous fait l’honneur de venir présenter sa série photographique Oblivion. Hidden Identity pour la 16e édition du festival Are You Experiencing.

Une question d’identité

Paradoxalement, la question d’identité que je pose ne se pose pas au cours de mes recherches de vie. Il semblerait que j’ai déjà mis le processus d’enracinement, de me demander: où? quand? derrière moi. Néanmoins, des questions sur qui nous entrons en jeu en ce moment, et ouvrez ma dernière série photographique, Oblivion. Hidden Identity.

« Il n’y a pas de contestation sur le fait que la mémoire est une condition du sentiment d’identité, à la fois individuel et collectif, que nous sommes nous-mêmes parce que nous portons notre propre passé comme le nôtre, que l’histoire personnelle remémorée, si pleine de lacunes et de distorsions , est la personne même.”

La série Oblivion. Hidden Identity me permet de revenir sur un thème lié à la condition humaine. La référence titulaire à l’oubli indique un état non naturel. Le traiter comme un facteur de faiblesse humaine, comme un type d’amnésie impliquant une perte de mémoire par rapport aux événements, est un prétexte pour utiliser des images d’archives. Des images de ma mémoire, mais pas seulement la mienne. Le choc entre le passé et le présent est au centre de la série. Ce point de vue sur plusieurs générations révèle l’histoire de la partie sud du pays, qui est culturellement et socialement diversifiée et riche en traditions et expériences diverses. Une histoire assez compliquée car elle est liée à une période difficile.

« Nous savons tous que la mémoire est sélective et nous joue parfois des tours; chacun porte probablement dans sa mémoire divers événements qu’il préfère oublier, mais ce n’est pas quelque chose que nous pouvons décider nous-mêmes. L’expérience de tous les jours nous enseigne également que certaines choses dont nous ne nous souvenons pas, et les choses que nous aimerions nous rappeler mais ne pouvons pas, peuvent plus tard revenir sans y être invitées. Peut-être, alors, avons-nous une mémoire complète stockée intacte quelque part, bien que souvent indisponible ou parfois apparemment détruite par des lésions cérébrales ou diverses maladies. Peut-être.

La série comprend des photographies de différentes tailles, en noir et blanc et en couleur, accompagnées d’une publication et d’activités multimédias. Cela commence par une image déjà familière d’un morceau de tissu que je déconstruit délibérément. Je tire le rideau, laissant entrer un personnage. Je révèle une image de Podhale. Une image de Bruegel apparaît, peinte sur de la neige blanche – une image aux multiples facettes en termes de forme et de contenu. Une image qui raconte l’histoire de nombreuses personnes, mais qui attire le regard du spectateur sur une figure, celle d’une femme. Une personne sportive, traversant une route en quelque sorte historiquement importante, qui découvre l’histoire de son identité, se découvre elle-même. Joanna Chudy


FLORENCE D’ELLE

UN CONTE

Espace Claude Monet – du 3 au 15 avril et du 2 au 6 mai
18 Rue Reine Elisabeth, Sainte-Adresse
Horaires
lundi au vendredi 9h00-12h00 et 14h00-18h00
samedi 14h00-17h00

http://www.florencedelle.com/

Après un parcours photographique d’auteure de plusieurs années  en numérique (Les Secrètes, Re Birth), j’explore  depuis maintenant  cinq ans  les méandres des techniques historiques.

Après Resili O, la série photographique la plus rugueuse qu’il me semble avoir  réalisée à ce propos, je  présente ici mon  dernier projet personnel, aboutissement d’un voyage introspectif réalisé sur une année. Bercée par La Leçon de Piano de Jane Campion, La Belle et la Bête de Jean Cocteau  ou les ballades de Loreena  McKennitt au coin du feu en forêt de Brocéliande, j’ai écrit ce conte, mon conte, mon histoire.

Onirique, rêveur,  silencieux,  avoué, chaotique, brûlant, incertain mais lumineux, il s’agit d’un conte qui puise ses racines sur plusieurs décennies dans un passé rêveur mais aussi à une certaine forme de violence.

Il était important pour moi d’être présente sous forme d’autoportraits et d’images de ma  fille et de porter ce projet vers l’extérieur, une forme de labyrinthe de Pan, un monde magique qui crée une autre réalité dans un langage inter-générationnel : la photographie est un prolongement de soi avec un dépassement à des situations d’impact ou de douleur.

L’utilisation de la chambre photographique en collodion est un prolongement de moi-même : un processus lent qui se passe à l’intérieur de moi.

La volonté de  le réaliser uniquement avec la technique ancienne du collodion humide en ferrotypes était d’y apporter matérialité, lenteur, rêverie palpable d’un support organique et charnel  dans une écriture empreinte de symboles mais laissant néanmoins libre cours à l’imagination. La lenteur du temps consacré à cette technique est indissociable du contenu sans cesse construit que l’on souhaite y déposer.

Florence D’elle Un Conte Les Nuits Photographiques de Pierrevert – musique Mattéo Richardeau

LÉA MURZEAU

MUSE QUI M’AMUSE

Espace Claude Monet – du 3 au 15 avril et du 2 au 6 mai
18 Rue Reine Elisabeth, Sainte-Adresse
Horaires
lundi au vendredi 9h00-12h00 et 14h00-18h00
samedi 14h00-17h00

https://www.instagram.com/lea_murzeau/

J’ai souvent vue mon père et mon grand père le visage à moité caché par un appareil photo. J’ai d’abord voulu faire de la photographie pour être plus proche d’eux et puis j’y ai découvert mon propre être au visage partiel. C’est une passion que j’expérimente en amatrice autodidacte et qui ne me quitte pas depuis mon plus jeune âge. Je la pratique comme une opportuniste de l’instant. J’aime contempler et observer ; le quotidien, mon environnement, les événements, sont mes terrains de jeux favoris pour créer des images et des fragments de souvenirs.

Je vous présente ma sœur, Lucie. Avant de venir m’installer au Havre, nous avons vécus ensemble une année à Nantes. Nous nous sommes rencontrées pour une énième première fois. Elle aime le théâtre, l’attention que l’on lui porte et faire rire. J’aime la photo, l’attention que l’on ne me porte pas et rire. Cela semble évident comme ça, pourtant, nous nous sommes apprivoisées longtemps avant d’avoir une dynamique
de confiance qui nous permettait de partager le meilleur de nous même, ensemble. Ma présence effrénée à vouloir lui tirer le portrait, tout le temps, s’est tout d’abord manifester sur son visage part une mine blasée. Ce n’est qu’au fur et à mesure, plus à l’aise dans sa représentation et se rendant compte du potentiel humoristique, qu’elle en a fait un running gag. J’ai tout naturellement, fait une série de portraits inspirés de nos
différentes références iconographiques dont le sérieux exagéré de l’expression, contrastant avec l’arrière plan très banal, les teintes d’un humour absurde. J’accompagne ces portraits de photos d’elle, cette fois-ci tronquées et zoomées. Elles signifient mon regard subjectif dans notre quotidien. Comme le portrait, je veux contraindre le regard dans un espace choisi sauf que là, je mets en lumière un détail qui
laisse s’exprimer un moment intime. J’aime rendre les compositions des deux styles de photos un peu déroutante. On peux percevoir au premier coup d’œil un dialogue d’opposition entre l’aspect théâtrale des portraits et l’aspect personnel des photos de style ‘vie quotidienne’. C’est au second, un peu plus proche et intéresser, que se dévoile le lien grâce à l’anecdote qu’elles peuvent raconter ensemble ou les associations esthétiques un peu loufoques que cela engendre. ‘Tu es ma muse qui m’amuse !’ est la phrase que je lui disait souvent, avec beaucoup de tendresse et d’amusement, juste après avoir appuyée sur le bouton de mon appareil photo. Je partage donc avec vous l’émouvante excentricité de notre ordinaire ; un hommage à celle qui m’inspire des images d’amour tendres et cocasses de la vie de tout les jours pour en faire des souvenirs forts de tout temps.

STÉPHANE SCAILLET

NATURE MORTE

Espace Claude Monet – du 3 au 15 avril et du 2 au 6 mai
18 Rue Reine Elisabeth, Sainte-Adresse
Horaires
lundi au vendredi 9h00-12h00 et 14h00-18h00
samedi 14h00-17h00

Universitaire, ingénieur, chef d’entreprise, père heureux de deux enfants, séparé… mon quotidien est en parfaite concordance avec le cliché de l’homme pressé qui court derrière… je ne sais quoi. La photo est une pratique récente, autodidacte, introspective et solitaire. Une échappatoire au flux ininterrompu.

Attiré par les paysages urbains. De préférence dans les quartiers populaires. De préférence la nuit. De préférence loin des lieux mis en scène pour être montrés. Ce terreau me laisse toute la place pour y projeter mon aspiration à la paix, à la sérénité, au silence. Je me positionne en observateur d’une réalité fantasmée. Fantasmée au point de ne pas y voir la misère, les drames,… la vraie vie. Impossible cependant d’y échapper totalement : parfois elle s’impose tout simplement, parfois elle s’immisce au travers d’un échange, d’une discussion souvent enrichissante. Plus rarement naissent des tensions, de l’incompréhension à la limite de la violence.  Difficile de ne pas sembler suspect… « Qu’est-ce que tu photographies là ? T’es d’la police ? C’est pas Paris ici ! »

En phase avec ma démarche globale, la série « natures mortes » s’appuie sur ma lecture des codes du genre ; des touches de lumière sur une réalité marquée par les stigmates du temps qui passe ; l’usure, des réparations, des dégradations…  Chaque photo est comme un souvenir : une lueur circonscrite de tout contexte par les zones d’ombre, rassurant par sa persistance grâce à un temps arrêté. 

VÉRONIQUE EVRARD

SORTIR DU CADRE

Espace Claude Monet – du 3 au 15 avril et du 2 au 6 mai
18 Rue Reine Elisabeth, Sainte-Adresse
Horaires
lundi au vendredi 9h00-12h00 et 14h00-18h00
samedi 14h00-17h00

C’est au fil du temps et des rencontres que la photo est devenue pour moi le meilleur accès à l’autre. C’est à l’École de Photographie et de Techniques visuelles Agnès Varda de Bruxelles que j’ai approfondi mes connaissances techniques, de l’argentique comme du numérique .Ce qui m’a permis par a suite de développer un style tout à fait personnel qui mêle toutes les techniques photographiques y compris alternatives afin d’obtenir ce rendu particulier qui donne à mes images une forme d’intemporalité. Le réel ne semble pas totalement capturé : le support résiste au visible. Au spectateur de le recréer.

L’aléatoire, dans cette série, est une composante primordiale qui façonne pleinement le résultat et le rendu final. Le réel ne semble pas totalement capturé : le support résiste au visible. Et ce pour interpeller les spectateurs. Dans cette narration photographique entre réalité et fiction, je vous propose des personnages : sont-ils des rescapés, des fugitifs ou des confinés ? Ceci est une invitation à imaginer et à tracer leurs histoires. Une incitation également à explorer une cité sans nom peuplée de gens sans visage, abandonnés tout comme ces lieux qu’ils occupent, à la fois leur cage et leur cocon. Cette conception de la photographie me conduit à une exploration des recoins de l’âme, à la
représentation de lieux sombres, étranges et ambigus, des lieux que chacun pourrait identifier, tout en étant dans l’impossibilité de les situer clairement. Enfin, pour vous transporter dans ce monde un peu incertain, j’ai choisi d’ajouter à l’aléatoire une forme d’intemporalité, un rendu particulier que l’appareil photo Zeiss Nettar 6×6 combiné à un film artisanal Washi permet d’obtenir.

SAMUEL GOURFINK

IMPOSTURE

LE PHARE Centre Chorégraphique National – du 1er au 30 avril
30 Rue des Briquetiers, Le Havre
Horaires
de 9h00-12h00 et 14h00-18h00 (hors spectacle)

Danseur Chorégraphe Professeur de danse. Après 10 ans comme danseur interprète en France et en italie, Je me suis installé à Cherbourg en Cotentin comme professeur de danse (DE) en 2000.

Suite à 20 années de création chorégraphique à la tête de l’association (Terpsichora cie Samuel Gourfink) à Cherbourg, il m’est apparu le besoin de changer de médium, c’est ainsi que la photographie s’est imposée à moi.
Cette série de photos que je qualifie d’imposture fait l’objet d’un déversoir intime ou j’ai regrouper divers éléments constituant de ma culture hérité du cadre familiale, en particulier l’influence forte de la renaissance italienne. Je fais aussi référence aux photographies du 20e siècle, en particulier la manière de composer de Joel-Peter Witkin.

CARLA BERNHARDT

INTIME MÉTAMORPHOSE

LA GLACIERE – du 1er au 30 avril
8 rue Rollon, Le Havre
Horaires
du jeudi au samedi de 14h00 à 19h00

https://hanslucas.com/cbernhardt/photo

Du 1er janvier au mercredi des Cendres, la Guadeloupe vit et vibre au rythme des sons du tambour, des danses et des pas saccadés qui font
trembler les pavés de la ville. Le carnaval est très attendu, et notamment celui qui fait la particularité de l’île, celui qui retentit souvent la nuit, le MAS A PO. Les groupes puisent leur force dans l’histoire et les traditions ancestrales.

Ils s’inscrivent dans une volonté de transmission mais aussi dans la recherche identitaire, où costumes et chants transmettent des messages et revendiquent cet héritage historique et culturel. Les groupes à Po se distinguent en utilisant des tambours en « peaux de cabris », des parures faisant appel à la richesse de la faune et de la flore, des fouets qui ouvrent le rituel en dessinant des formes en l’air avant de retentir au sol en chassant quelques mauvais esprits au passage.

Mais il y a surtout le maquillage qui interpelle, que ce soit sur le visage ou sur le corps. D’ailleurs certains parlent de peinture. Le corps devient ainsi une surface d’expression, un support avec ses aspérités, ses lignes, ses courbes mais aussi son histoire qu’il transporte au fil du temps. La peau raconte, résonne et se détache de son carcan social. La nudité comme dénominateur commun permet à chacun d’écrire sur cette page vierge avec son langage propre, sa ponctuation et son intonation.

Ces peintures font intégralement partie de cette métamorphose, de cette transfiguration où tout est possible. Chacun se met à nu et revêt son costume de couleurs, devient autre, se libère et se laisse habiter par celui qu’il incarne. Masculin et féminin se confondent dans leurs expressions les plus variées. Je ressens une incroyable énergie, elle circule dans les interstices de leur intimité et se glisse dans chaque reflet et mouvement. Et soudain musique et danse s’emparent de ces personnes qui sont, qui deviennent et qui s’échappent.

ANNE-LISE BOUDET

PAS EXACTEMENT UN VOYAGE

GALERIE HATCH – du 7 avril au 6 mai
Allée Aimé Césaire, Le Havre
Horaires
du mercredi au samedi de 11h00 à 19h00

https://www.instagram.com/annelise_boudet/?hl=fr
https://pointlimite.org/anne-lise-boudet/

La série est née en mars 2020, alors que nous acceptions subitement les règles du confinement : « seuls doivent demeurer les trajets nécessaires ». Je devais alors parvenir à m’évader. C’est ainsi que j’ai commencé à flâner, au hasard des images diffusées en temps réel par les multiples webcams installées dans de nombreux endroits du monde. Portée par cette déambulation depuis mon ordinateur, j’attendais qu’il se
passe quelque chose. Pour la première fois, je photographiais pour voir où les images m’amenaient, plongée dans une fiction qui rendait le réel plus supportable.

Des paysages se dessinaient, des silhouettes apparaissaient, au bord du monde, dans un temps suspendu. J’étais une dormeuse éveillée, une rêveuse lucide.

MAXIME AMAT

UN LIEU PLANTÉ DE BUIS

HANGAR ZÉRO – du 1er avril au 30 avril
37 Quai de la Saône, Le Havre
Horaires
du lundi au samedi de 9h00 à 19h00

Après avoir obtenu une licence en Histoire et Sciences Sociales à l’université Paul Valéry de Montpellier, Maxime Amat intégre l’École des Métiers de l’Information (EMI-CFD) et obtenu un diplôme de photojournalisme en 2021. Issu d’une famille d’agriculteurs du Lot, Maxime est sensible aux questions liées au monde paysan. son travail s’oriente vers la photographie documentaire avec un intérêt particulier pour le paysage, son façonnement et ses héritages.

« Il faut s’imaginer Sisyphe heureux » Albert Camus.

Territoire vallonné dont la topographie, sans être excessivement accidentée, n’en est pas moins une contrainte pour les infrastructures et les déplacements. Couverte de forts, les essences principales sont les chêne pédonculé, les châtaigniers, les bruyères, les genets et le buis. C’est ainsi qu’est définit la Bouriane dans la classification des sous-entités paysagères. Mais ce n’est pas ainsi que je la définirais, ce que je dirais c’est que c’est une histoire de famille où effectivement la foret joue un rôle centrale.

Elle m’est toujours apparue sur le point de tout envahir. Une histoire de famille alors comme beaucoup d’autres, avec au centre un agriculteur qui n’est plus rentable. Que peut signifier la notion de rentabilité dans un monde ou les semaines de travail durent 70 heures ? Et si on finit par se résigner à arrêter, que faire après ? Faute de répondre à ces question il faut continuer à lutter contre la végétation qui envahit tout . C’est cette histoire que je raconte, celle qui se joue à l’ombre des arbres en été et dans la boue et le brouillard en hiver. Cette ferme qui n’a plus de raison d’être et pourtant qu’il faut continuer à entretenir. C’est le mythe de Sisyphe avec une tronçonneuse. Pour certains Sisyphe représente les mouvements perpétuels de la nature, pour d’autres les malheurs de l’homme et l’absurdité de la vie. Malgré ce travail interminable et irrationnel c’est un lutteur qui ne cède pas au désespoir et continue inlassablement a faire rouler son rocher.

SIMON ARCACHE

LE CABARET DE POUSSIÈRE

THE TORTURE GARDEN – du 1er avril au 30 avril
35 avenue Foch, Le Havre
Horaires
du lundi au vendredi de 9h00 à 19h00, samedi de 9h00 à 17h00

Simon Arcache s’est formé à la photographie lors d’une année passée aux Etats-Unis, où il accompagne des musiciens de Blues sur scène, comme guitariste et vit aussi leur quotidien. Cette expérience musicale, photographique et humaine marque profondément sa démarche artistique, il cherche depuis à explorer l’intimité de communautés qui interrogent notre rapport à l’autre, à l’identité, aux sociétés et à l’histoire. Auteur de plusieurs expositions personnelles, ses travaux américains ont également fait l’objet de publications dans de grands noms de la presse spécialisée en photographie (Polka, Fisheye, Like…).

En 2019, il construit un long projet documentaire avec la troupe du Cabaret de Poussière à Paris, qui présente chaque mois un nouveau spectacle politique et militant, antifasciste et féministe.