MICHEL BRETON

Le Havre, année 2250

Cité Numérique – du 1 avril au 30 avril.
20 Quai Frissard, Le Havre
Horaires
lundi – mardi – mercredi – jeudi – vendredi
9h à 18h

Mon nom est michel BRETON, j’ai une vie riche et pleine de rebondissements. Après des études de géologie, j’ai été tour à tour ingénieur commercial dans le BTP puis responsable des études géologiques d’un bureau d’étude en environnement. J’ai en 2000 découvert la réalisation d’images 3D dans le cadre de mon travail. C’est devenu une passion. Mon patron de l’époque m’a confié la création et la direction d’un département infographie. Ensuite, en 2010, j’ai créé ma propre société tout en construisant ma maison en bois. Car la démarche écologique ou éco responsable est réellement primordiale dans ma vie. Enfin depuis 2017, je suis Maître-Nageur Sauveteur à la Ville du Havre.

Le Havre, année 2250

L’eau et l’écologie. Voilà les deux thèmes de cette exposition. Il s’agit d’un bond dans le futur. Nous sommes en 2250 et, conséquence du réchauffement climatique le niveau des eaux a atteint une surcote de 8m. De nombreux bâtiments emblématiques du Havre sont sous les eaux, ou les pieds dans l’eau. Par ces vues, j’attire l’attention des habitants de la planète sur les risques du dérèglement climatique. C’est également une déclaration d’amour à cette ville que j’aime et qui vivra à tout jamais…

Anna SAVILEPPÄ

GERTRUDE

L’Espace Claude Monet – Ateliers de Sainte-Adresse du 2 avril au 8 avril et du 26 avril au 7 mai
18 Rue Reine Elisabeth, Sainte-Adresse

Horaires
mardi – mercredi – jeudi – vendredi – samedi
14h à 18h


Site : http://www.annasavileppa.com/

Anna Savileppä vit et travaille vit et travaille à Helsinki. Après des études en sciences politique (une maîtrise en sciences sociales, langue et culture française) à l’Université d’Helsinki, elle se forme en arts visuels (photographe, peinture, dessin, arts visuels numériques) à l’Université Aalto / ARTS / formation continue. Elle complète sa formation en photographie par les stages de la photographie en France et par la formation en photographie (Art & Design) à l ́Université de Laponie à Helsinki. Depuis 2021 elle travaille sur le projet « Gertrude », une histoire d’une jeune fille juive en 1942 à Paris. Les arts visuels et la photographie ont aussi été au centre de ses intérêts dans son travail de consultant. Elle utilise des méthodes basées sur les arts visuels (photographie, peinture) dans son travail en ressources humaines (RH), la diversité & l ́inclusion dans son entreprise Diversa Consulting (www. diversa.fi). Ella a travaillé auparavant pour le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) au Maroc.

GERTRUDE
Le projet photographique, Gertrude est une étude photographique de la réalité qui est venue à Gertrude Monderer, une jeune fille juive pendant l’occupation nazie de la France en 1942, la période la plus dramatique de l’histoire européenne. L’interprétation photographique décrit le moment critique de la vie de Gertrude pendant la grande rafle des Juifs, les 16 et 17 juillet 1942 à Paris. Gertrude Monderer était née le 7 avril 1923 à Vienne. Elle était venue avec sa famille à Paris en 1937 pour vivre chez leur oncle dans un appartement du Marais, 34 rue de Turenne. En juillet 1942 pendant la rafle la police française est venue vers 5 heures du matin à la rue de Turenne pour chercher les familles juives, aussi Gertrude et sa famille. On voyait encore la lune qui se couchait dans l’aube du jour. La rue de Turenne était noire de monde, des familles qui étaient poussées dehors, des petits qui pleuraient, de valises éventrées sur les trottoirs, des bus dans l’attente et des policiers qui criaient. Les premières lueurs du soleil touchaient le visage de Gertrude, quand on faisait la monter dans un bus bondé. Gertrude commençait le voyage tragique, qu’elle n’avait pas la moindre idée. Gertrude était déportée d’abord au Vélodrome d’Hiv, puis au camp d’internement de Drancy, d’où elle était déportée par le convoi numéro 13 à destination d ́ Auschwitz-Birkenau. Elle, à 19 ans, y est décédée le 30 juillet 1942. Après la rafle les gens vidaient les appartements des déportés transportant les meubles, des vêtements, de la vaisselle. Des restes de vie étaient çà et là, des visages des centaines de photographies emportés par les égouts. Le destin de Gertrude était fatal. Son histoire fait partie du passé, mais notre société et nous sommes toujours formés par le passé. Les traces du temps ont toujours une présence en nous, dans notre culture, dans notre environ quotidien. L’histoire de Gertrude est toujours actuelle, surtout maintenant que l’antisémitisme est en hausse partout en Europe. Le destin de Gertrude était individuel, mais il reflète aussi l’histoire des structures socioculturelles et politiques de l’Europe.

FREDERIC BETSCH

Un été de Canadairs 

Galerie Agnès Szaboova – du 1 avril au 30 avril.
87 Rue Emile Zola, Le Havre

Horaires
mercredi – jeudi – vendredi – samedi
10h à 12h30 et14h 30 à 19h

dimanche
13h30 à 19h

Site: http://www.mirabelles-editions.eu/
Instagram: https://www.instagram.com/fred_betsch/

Frédéric Betsch est un auteur photographe né à Paris en 1964. Depuis 30 ans, il développe son regard sur le monde et travaille sa sensibilité artistique. Passionné d’architecture, Frédéric collabore aussi régulièrement avec des artistes contemporains pour des projets communs pour le théâtre, la peinture, la mode, la
musique et la danse et anime également des ateliers pratiques destinés aux photographes débutants. Il préfère cependant partir en billebaude, l’esprit libre, à la recherche du cliché d’un regard, d’un instant ou d’une perspective qui le fera vibrer.


UN ÉTÉ DE CANADAIRS, Chronique Sentimentale

L’absence
Des mots et des images
Chronique d’une pause estivale
Notre histoire commence en Juillet
Mais poursuivis par nos obligations
Nous avons dû nous éloigner
L’un de l ’autre tout l ’été
Les mots et les images
Laissés par son absence
Chronique d’une pause estivale
La canicule frappe fort
Alors comme seul remède
J’écoute Bertrand Belin
Chanter Un été de Canadairs

CHARLES DUTOT

Light by light

ART HOTEL – du 1 avril au 30 avril.
147 rue Louis Brindeau, Le Havre
Horaires
lundi – mardi – mercredi – jeudi – vendredi – samedi – dimanche
10h à 12h30 et14h 30 à 19h

Site : www.charlesdutot.com

Instagram : www.instagram.com/charles_dutot/

Charles DUTOT est un artiste photographe indépendant, né à Fécamp en 1977.
Diplômé de l’Ecole de Photographie E.F.E.T. à Paris, en juin 2000, il remporte le Prix photo 21 Talents pour le XXIème siècle de la Fondation Lagardère, la même année. Il commence sa carrière en tant que photographe officiel de la Fédération Française de Tennis pendant 15 ans, pour Roland Garros et pour l’équipe de France de Coupe Davis. Spécialisé dans la photographie de plateau, il collabore avec France télévision, TF1 et Radio France. Il officiera entre autres pour le cinéma sur le tournage du film Le Havre d’Aki Kaurismaki. Parmi ses autres spécialités, la musique et le portrait tiennent une place importante dans son travail. C’est par ce biais qu’il tisse des liens privilégiés avec CharlElie Couture ou encore Little Bob depuis plus de 20 ans. Fin 2019, il offre son œil artistique lors d’une carte blanche donnée par la Chambre des métiers de Seine Maritime où il valorise la jeunesse et les métiers de l’artisanat. Ce travail donne lieu à une exposition itinérante en France pour la promotion de l’apprentissage.

Light by Light

Charles DUTOT est fasciné depuis toujours par « l’art de l’Urbain », par les formes, la matière et les lumières de la ville, par la nuit. Par la découverte, l’exploration, l’inattendu, l’aboutissement mais aussi l’erreur, qui permet la remise en question et ouvre un nouveau champ des possibles, il fait corps avec un univers nocturne qui donne à voir l’espace de façon différente. Souvent la présence de l’humain a disparu et il se retrouve seul face à un « décor urbain » qu’il étudie et interprète, avec cette sensation d’être un explorateur qui vient découvrir, capter des scènes éphémères, des séquences uniques qui traduisent les mystères de la nuit que nous n’avons pas l’habitude de voir. Il aime photographier en lumière naturelle, afin de préserver l’ambiance et de rester fidèle à la réalité et à son sujet. Il renonce de ce fait à employer des procédés techniques, tels que le recadrage ou la retouche d’images. L’esthétique du « zapping », son « empreinte photographique », est exemplaire d’un état à un moment donné. Ses photos approfondissent le sens, le rôle des signes urbains, des lumières, des formes et des symboles qui nous entourent. Elles s’imposent le plus souvent de manières frontales, fragmentaires, réduites à leur plus simple expression. Ses photos traduisent la poésie, le rêve, l’insinuation, le murmure, le chuchotement, mais aussi l’esprit subversif de la ville la nuit. Elles interpellent le spectateur sur la réalité de ce qu’il voit, l’emmenant ainsi en « ballade » avec lui dans son univers. C’est alors qu’il devient acteur, en partageant cette « expérience photographique ». Charles DUTOT privilégie le rapport « couleur-composition », et s’attache à capter les traces de l’humain dans la ville déserte, « la vie » dans la matière. La nuit n’est qu’une illusion de plus, mais bien réelle. C’est un « espace-temps et lumières », qui n’a pas d’heure. Son art s’inspire d’une dimension proprement existentielle qu’il universalise.

NICOLAS WILMOUTH

HAÏKUS 

Agnès Szaboova Gallery – du 1 avril au 30 avril.
87 Rue Emile Zola
Le Havre

Horaires
mercredi – jeudi – vendredi – samedi
10h à 12h30 et14h 30 à 19h
dimanche
13H30 à 19h

Histoire à trois acteurs, narration surréaliste d’une rencontre improbable d’éléments… Le faisan tutoie le vent qui s’en prend au diamant à ses pieds… Quand la minérale précieuse se fout des volailles et que le mistral cherche un maître, Nicolas Wilmouth propose un théâtre en 3 actes, absurde et mystérieux, où le cabinet de curiosité cherche une porte, sa clé et son adresse. Symbolisme et flute de pan vont moudre les mythes dans un estomac de porc à marée basse.

NADÈGE HERAUD

ZONE SENSIBLE

L’Espace Claude Monet – Ateliers de Sainte-Adresse du 2 avril au 8 avril et du 26 avril au 7 mai
18 Rue Reine Elisabeth, Sainte-Adresse

Horaires
mardi – mercredi – jeudi – vendredi – samedi
14h à 18h

Site : www.nadegeheraud.fr

Plasticienne de formation, j’ai pratiqué les arts verriers pendant près d’une quinzaine d’années sur
Chartres, puis sur Tours, une page que je tourne pour réinvestir le support photographique. Plus
qu’une envie passagère, je traverse le cadre associatif pour ensuite intégrer pendant un an une école
parisienne. J’explore et j’enrichis mon rapport à la photographie au travers de ma passion immodérée
pour les livres de photographe et je poursuis mon désir de varier les projets en donnant naissance au
collectif Sixième sens. Actuellement investie dans la mise en place des Journées de la photographie à Nantes sous la direction du Centre Claude Cahun, j’étoffe en parallèle le projet « Mémoires croisées » avec le collectif Sixième sens, un travail qui associe nos regards sur l’enfance et la mémoire.

ZONE SENSIBLE
Depuis la fin des années 60, le petit village de Saint Laurent des Eaux dans le Loir et Cher, voit
s’imposer dans le paysage, ses deux premiers réacteurs nucléaires. Les deux autres verront le jour
pendant ma première année de vie, en 1976.
Ma maison voyait se dresser les sœurs jumelles. L’écume silencieuse du ciel, si particulière, cachait un
mal que je ne pouvais ni sentir, ni comprendre. Il en sera ainsi jusqu’au drame de Tchernobyl, qui
éveillera ma conscience à la hauteur de ce qu’elles représentent…
« Elles », ce sont ces tours, que j’associe par projection à des figures féminines et qui prennent part
à ma généalogie. Elles sont devenues, par la force des choses, un élément familier transgénérationnel.
Ma grand-mère et ma mère les auront vues sortir de terre comme on accouche d’une chimère. Ma fille et
moi-même en serons les héritières.
Le site appartient à ce que l’on appelle une ZDHS, une zone de défense hautement sensible. Pour moi
cette zone sensible, révèle la portée émotionnelle qui résulte d’une telle promiscuité.
Les inquiétantes structures métalliques qui habillaient chaque jour ma campagne ont conditionné mon
regard, au point qu’elles font partie intégrante de mes souvenirs d’enfance. Entre sentiment anxiogène
et point de vue nostalgique, ma représentation mnésique flotte en zone grise.
Les centrales ont dessiné mon paysage. Celui dans lequel j’ai grandi et celui de l’intérieur.