Un lieu au nom superlatif, lieu commun des promenades locales, un point sur la carte, cerné par la ville mais bout du monde tout de même. Entre les falaises et un horizon fantasmatique, loin de nos semblables, l’endroit est propice aux déambulations, sereines quand les tempêtes ne nous rappelle pas à l’ordre, rejetant avec violence nos propres déchets.
Le bout du monde comme matière première d’un travail sur la composition, le vide et le plein, la lumière, le minimalisme, mais en héritier de l’image narrative, l’évocation.
Si je ne me suis jamais beaucoup éloigné de la photographie depuis mon adolescence, elle est devenue véritablement une passion depuis une quinzaine d’années. J’ai commencé en 2008 à faire voir et partager mon travail au travers notamment d’expositions individuelles et collectives.
“Si je ne me suis jamais beaucoup éloigné de la photographie depuis mon adolescence, elle est devenue véritablement une passion depuis une quinzaine d’années. J’ai commencé en 2008 à faire voir et partager mon travail au travers notamment d’expositions individuelles et collectives.
Je travaille simultanément sur plusieurs séries différentes mais toutes avec le même désir de donner à voir et proposer un regard sur le monde. Ce désir ne prend tout son sens que dans le partage avec les autres et, quand c’est possible, avec le retour que l’on peut en avoir de leur part qui peut faire évoluer à nouveau mon regard. C’est cette approche, ce dialogue, et cette évolution permanente qui me guide, notamment dans cette série “Les Pétrifiés”.
Corps, visages, gestes… figés et pétrifiés dans la pierre, le bois, l’eau, le fer, … c’est une série encore jamais exposée, et que je continue à alimenter régulièrement.”
Voyageur incessant, Fred_H@LH capte l’ombre et la lumière pour fixer un instant invisible ou inattendu. Le temps d’une pause, il témoigne de l’ambiance ou de la poésie d’un reflet ou d’une forme au milieu du tumulte ambiant.
Son travail s’articule autour de trois axes : photos de voyage, mise en lumière d’expériences humaines éloignées des regards du public et performance/installation artistique.
La serie “Buoys will be buoys” continue une forme d’exploration/reportage sur le travail “Off Shore”, où le travail des hommes conjugue rigueur technique et âpreté des éléments dans la réalisation des opérations.
Travaux à partir de prises de vue numériques, travaillées uniquement à partir de logiciels libres et gratuits.
Lieu d’exposition
Rue des Ateliers 68 Rue Président Wilson, 76600 Le Havre 02 35 51 89 55
Je
crée des images à partir d’éléments obsessionnels, mort, érotisme, religion, à
travers le corps (vivant, mort, ou représenté), l’histoire de l’art (hommage),
les rituels (religieux, amoureux, et manipulation).
Je
joue avec les contraires. J’organise les rencontres entre les structures et le
fluide, entre l’érotique et le voilé, entre le macabre et la jouissance, entre
le religieux et la transgression, entre le machinique et la chair, entre
l’humain et l’animal.
Je
considère le support photographique comme un matériau que je manipule, monte,
agrandi, et dont j’explore les qualités chimiques, photosensibles ou
numériques.
J’ai
souvent montré ma capacité à la transformation des images, au déplacement
physique du regardeur pour scruter l’image ; j’aime que le spectateur se perde
parfois.
Des
corps peuvent se mélanger à des lieux, des statues, des éléments végétaux,
parfois dérangeant comme le nom du lieu d’exposition, « The Torture Garden
».
Antoine Poupel
Lieu d’exposition
The Torture Garden 35 Avenue Foch, 76600 Le Havre 02 35 47 10 39
Horaires d’ouverture
Du lundi au vendredi / 9h – 19h Le samedi / 8h – 17h
A partir de la bobine 35 mm du générique d’un vieux film policier, j’explore la collision, le bégaiement, la superposition, dans un jeu de contraste entre stabilité et mouvement, apparition et disparition, négatif et positif, formes et caractères, figures qui se disputent l’espace d’un pumping screen fantomatique. Au deuxième sous-sol de la Glacière, CAPRICE pourra évoquer l’ambiance des films d’épouvante projetés dans les cinémas de quartiers.
Lieu d’exposition
La Glacière 9 Rue Rollon, 76600 Le Havre 06 80 11 21 04
Après un parcours photographique d’auteure de dix ans en numérique (Les Secrètes, Re Birth), Florence D’elle explore les méandres de la technique argentique, fortement influencée par les œuvres de Sally Mann ou Francesca Woodman qui l’interrogent depuis toujours. Son dernier projet photographique Resili O est la série la plus rugueuse qu’elle ait réalisée. Cette œuvre personnelle réalisée entre 2015 et 2017 a été déclenchée suite au décès brutal de son compagnon. Il explore, comme son nom l’indique, le thème de la Résilience de manière originale par le biais de cinq chapitres : nature morte et nature vivante, le portrait, le nu, le désir-amour et enfin l’espoir.
Lanature morte renvoie à l’inextricable, l’innommable et la violence. Au début, le portrait présenté comme abîmé découvre doucement son visage par étapes et recouvre la vue et ses divers sens. Le corps anesthésié et meurtri par la douleur, reprend vie par le toucher et la lumière. L’âme et le corps laissent place au possible de se sentir vivant, vibrer et peut-être à nouveau aimer sans culpabilité et sans retenue comme l’illustrent le désir des corps photographiés.
Enfin, leur lumière et l’espoir ouvrent un nouveau chemin de vie. L’accrochage éclaté de ces cinq chapitres représente le chaos et la beauté de la vie.
Les raisons principales d’avoir réalisé cette série en procédés anciens et argentiques (charbon, collodion, lith et bromoil ) sont multiples : Ces procédés font l’éloge de la lenteur : l’image apparaît ou disparaît, très belle métaphore du processus de renaissance.
Rendre hommage à ces grandes femmes photographes qui lui ont inspiré force et résilience. Soigner son âme en créant ces images avec ses mains. Comme le décrit très bien Boris Cyrulnik, la résilience est la capacité de naviguer entre les torrents.
Novembre 2015 Tu es parti, c’est toi qui l ‘as choisi parce que parce que parce que Un hurlement dans la nuit noire de glace …le mien Je ne saurai jamais Tout est fini L’Absence Le Silence Tout le monde a si peur pour moi Je dois accepter que je ne saurai jamais vraiment Tu as choisi ton chemin Et nous n’en faisons pas partie Je me dis que c’est un chemin de Lumière dans lequel tu te sens mieux Il fait froid, il a neigé Le Soleil s’engouffre dans ton bureau Je laisse y entrer le vent et la présence de ton absence J’ai peur que tu aies froid Moi seule peux le comprendre parce que parfois je sens que tu es présent Viennent les affres du vide Viennent les périodes d’errance à vivre comme une machine à vivre Je ne me souviens pas de tout Je navigue dans les torrents entre amnésie et cette crasse de somnifère Chaque matin le même cauchemar Paris, je suis entourée, protégée de remparts de ceux qui m’aiment Je suis seule dans la baignoire de cet hôtel recroquevillée Je refais le chemin de Notre-Dame à l’Ile Saint-Louis que j’aime tant En sens inverse, pour conjurer le sort Suite aux attentats, plein de camions de police Quai des Orfèvres Je traverse … car plus rien ne peut m’arriver, je suis déjà morte une fois Londres avec ma chérie, les larmes, les assiettes auxquelles nous touchons si peu mais nous sommes ensemble 31 décembre avec Ta Lisa que tu aimais tant et Henry : un regain de vie Martine m’accueille au sein de sa cuisine, m’offre sa chambre, sa baignoire La forêt m’attire, me parle, elle me donne son énergie et celui qui l’accompagne Il y a l’Absence, il y a le Silence Il y a les Racines, il y a les Failles Le gouffre devient moins menaçant La salade n’a plus le même goût , il est amplifié Plus rien n’est comme avant … Jamais L’armure est assez lourde La mort renvoie à la Vie Je choisis la Vie Mon visage renaît Et mon corps aussi Les lumières de la Ville un soir d’hiver Les lumières des bougies Je me réveille Je crois rêver et je n’ose pas me rendormir J’ai été habituée aux ténèbres Ce Tout Alors oui j’ai tellement de choses à dire Je désobéis à la bienséance, aux reproches J’aime les nouveaux paysages Je me promène dans cette nature qui me nourrit La mort m’oblige à voir qui je suis vraiment A savoir ce que je ne veux plus A savoir comment je souhaite Aimer Je souhaite donner Je souhaite oeuvrer L’Entièreté de l’Etre Jour après Jour Minute après Minute Le cœur émerge Il se refait Je m’autorise la légèreté Le jardin d’Eden, cet endroit si cher à mon cœur depuis si longtemps Je renais Les silences apaisent Acteur et spectateur, mon homme Tu es dans la Lumière et participe à la Vie Mon Soleil, ma fille, la chair de ma chair reste près de moi Dis moi quand tu souffres, dis –moi quand tu as besoin de moi, je serai là Aujourd’hui J’Honore la Vie
Je suis venu chercher un autre vertige. Tout comme la voix qui se fait écho dans un espace caverneux, ici, la lumière résonne. Les rayons du soleil se glissent entre les murs. La lumière concentre toute sa force sur les surfaces réfléchissantes de ses tours de béton et de verre. La propagation de la lumière répond, alors, à mes attentes. J’assiste à des échos urbain…
Dans cet environnement moderne, tout ce qui compose le paysage fait écho sur les façades des grattes ciel ou, encore les flaques d’eau laissées après la pluie. Les façades se transforment en écrans géants de plein air. Des scènes de la réalité, transformées, sont projetées. Les éléments se déforment ; se tordent ; se brisent ; s’amplifient.
Un nuage apparaît. Il filtre les rayons du soleil. Le miroir s’obscurcit. Le reflet s’estompe ou disparait. L’écho se tait ou devient murmure.
Puis le nuage s’échappe poussé par les vents. Le soleil inonde de nouveau la scène. Le reflet brille de toutes ses tonalités colorimétriques. L’écho crie.
L’écho se fait de nouveau entendre dans ce silence assourdissant d’une cité de béton et de verre…
Alban Van Wassenhove vit et travaille à Caen en tant que vidéaste et photographe dans le milieu du spectacle vivant, essentiellement le théâtre et la danse. Après de multiples réalisations de courts métrages sa créativité s’est déplacée vers la photographie, médium qui lui convient parfaitement et par lequel il peut exprimer ses thématiques favorites comme l’étrange, les mondes parallèles, la solitude, la spiritualité. Pratique la photo argentique qui lui permet d’explorer des textures, vibrations, imprécisions qui donne plus à ressentir une photo qu’à tenter de l’objectiver.
Cette série « Shadow of a doubt » a été réalisé en partenariat avec Lomography et leur pellicule Potsdam Kino B&W 35 mm. Inspiré d’un univers cinématographique où l’expressionnisme allemand rencontre la New Wave des années 80, Shadow of a doubt raconte l’histoire de deux jeunes filles perdues dans un univers urbain quasi abstrait, sorte de prison mentale où rien ne se passe, aucune perspective, n’ayant que l’autre comme soutien mais aussi obstacle à sa propre individualité. Doivent elles fuir ou rester à s’aimer ? La série questionne sur le besoin d’altérité et d’imaginaire et renvoie aussi à la philosophie du doute sur ce qui existe ou pas autour de nous.
Lieu d’exposition
La Cave à bières 1 rue des Gobelins, 76600 Le Havre 06 59 34 13 03
Horaires d’ouverture
du mardi au samedi / 10h – 19h
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