Dans le vaste champ de la photographie Roger Legrand assume son affection pour le portrait. Portraits principalement éclairés des lumières du studio. Depuis longtemps, d’espaces précaires en lieux de création, il maintient vivant un dispositif et y produit ses images. Avec les modèles la rencontre est souvent frontale, le vivant se pose et impose à la lumière sa singularité. Dans ce contexte réel et sublimé les écueils sont nombreux et l’image de l’autre se révèle aussi fragile pour le sujet que pour le photographe… Pas de demi-mesure, Il faut aimer ou oublier, le choix se fait ! Cette exposition est également l’occasion de découvrir une sélection de photographies créées dans le voisinage même du lieu qui les expose.
Carré du THV – du 9 avril au 7 mai Place Jacques Tournant, Le Havre 02 35 19 45 74
Horaires Tous les jour sauf dimanche et lundi de 12h45 à 18h30 mercredi matin de 9h30 à 11h30
Diplômé des Beaux-Arts du Havre en 1976, ce normand au cœur breton cultive l’art de garder les pieds sur Terre et la tête dans les étoiles, réalisant avec la même passion les fresques de la Ménagerie du Jardin des Plantes de Paris que la décoration du Planétarium de Rennes.
BAISSE LES YEUX VERS LE CIEL Avec son exposition photographique « Baisse les yeux vers le ciel », Woody nous invite à plonger dans son univers abstrait et poétique, à travers ces miroirs d’eaux des bois dont le fond, la surface et le reflet répondent aux troubles et lumineux vertiges des profondeurs de notre âme et de son imagination. La forêt de Lann ar Waremm, située près du littoral trégorrois en Côtes d’Armor, compte depuis de nombreuses années un nouvel oiseau. Cela fait bientôt vingt-sept ans que Patrick Michel, Woody pour les intimes, a fait de ce bois son territoire, et il en connait chaque recoin. Amoureux des arbres, ami des animaux, il n’est redoutable que pour les champignons, qui n’échappent pas à son oeil aguerri. C’est probablement en scrutant le sol avec attention, lors d’une énième cueillette, qu’il s’est laissé happer par les flaques et leur invitation au voyage en trois dimensions. Car non content d’être un rêveur sylvestre, Woody est aussi un artiste aux multiples facettes.
Happy Dock – du 1 avril au 30 avril Hôtel Mercure, Centre Bassin du Commerce, Chaussée Georges Pompidou, Le Havre
Horaires lundi – mardi – mercredi – jeudi – vendredi – samedi – dimanche 12h à 14h30 et 19h à 22h30
Retraité de la presse havraise où j’ai été photojournaliste, je continue à photographier en éliminant le côté humain de mes clichés pour privilégier le graphisme.
Né en 1959, après une formation BTS photo à l’Ecole Nationale Louis Lumière, Jean-Michel Leligny est devenu photographe indépendant et journaliste. Dans ces derniers travaux, il associe photographie et écriture sous différentes formes visuelles, pour rendre compte de notre rapport au monde, s’interrogeant sur notre environnement, le temps qui passe, la féminité. Que ce soit pour QUARANTE, (travail sur les femmes de 40 ans en cours) ou « Tentation de disparition », il se sert de son histoire personnelle pour y puiser une histoire universelle qui interroge les rapports entre l’homme et la nature dans une approche poétique où le verbe tient une place toute particulière. « A l’époque des smartphones, des disques durs saturés d’images, que reste-t-il à photographier sinon notre âme ? »
2°20, LA FRANCE PAR LE MILIEU
2°20 est la longitude du méridien de Paris. Il traverse la France en son milieu, de Dunkerque jusqu’à la frontière espagnole. Ce méridien était autrefois la référence des navigateurs français, et a servi à la détermination du mètre-étalon. Il a été abandonné comme base de mesure universelle au profit du méridien de Greenwich en 1884. Pour commémorer le nouveau millénaire, il est devenu “Méridienne Verte”. Il traverse 8 régions, 20 départements et 337 communes, part de la mer pour arriver en montagne. C’est une ligne idéale pour rendre compte de ce qu’est la France aujourd’hui. C’est ainsi que l’espace d’un été, je suis devenu photographe cycliste, à la rencontre de cette France du milieu. Un voyage de près de 1800 km sur cet axe Nord-Sud pour se confronter à un monde réel, sans fard, en toute simplicité, pour partir à la rencontre d’une France que l’on ne connaît plus, loin des cartes postales et des représentations médiatiques. J’ai choisi de photographier la France ordinaire, la France des petits riens, une France banale, sans à priori. Pourquoi le vélo ? Il est à la fois l’éloge de la lenteur et un moyen écologique de se déplacer. Si notre société nous oblige à « produire » et à vivre de plus en plus rapidement, jusqu’à la frénésie, les photographies de 2°20 se présentent comme des espaces de pause. Lorsque l’on est sur son vélo, on n’est plus photographe, mais avant tout un voyageur qui ressent dans sa chair, dans ses muscles, le froid, le chaud, la pluie, le vent, le relief, la douleur, l’usure des kilomètres. Il y a une confrontation physique avec la géographie, le relief, le climat… L’effort et la lenteur permettent de porter un regard différent. Ce mode déplacement, non agressif, permet la rencontre. Le cycliste devient vite sujet de curiosité, même si au départ, ce sont toujours les mêmes questions qui surgissent. D’où venez-vous, où allez-vous ? Au final, les mêmes que dans la vie : Quel est votre parcours, quels sont vos projets ? Il faut prendre un peu de temps pour échapper à cette vision réductrice de l’être humain, pour découvrir sa richesse par d’autres détours… L’ensemble du travail est réalisé au moyen format selon un protocole établi. Rouler et photographier chaque jour, quelle que soit l’envie, l’inspiration, comme un travail répétitif, une ascèse. Une seule prise de vue à chaque fois, réalisée sur trépied. Des prises de vue frontales, des personnages photographiés de face, comme s’ils étaient spectateurs du vélo qui passe, sans aucune mise en scène, un peu comme une photo de famille.
Au Havre où la mer s’invite presque dans la ville, où le balai incessant des bateaux nous rappelle notre évolution vers toujours plus, où la nature des hommes s’en prend à celle du large, ce sentiment d’appartenance à beaucoup plus grand, à l’étendue, à infiniment plus vaste n’est pas une évidence d’emblée. C’est dans un mouvement lent mais certain, au milieu du superficiel, que le regard sait, que le regard suit, que le regard fuit et s’enfuit enfin, et libère. On s’impatiente sur les détails de nuages diformes qui se déploient aux grés des vents et des rayons, qui se renouvellent sans cesse, à travers la vision desquels chacun explore son monde intime. On oberve la danse contrainte des oiseaux. On aperçoit grandir l’onde de chaque vague dont l’oscillation nous rappelle notre propre respiration, avant d’aller interroger plus longuement l’horizon chargé de chaque élément dans tout son mystère et sa vérité. C’est là au moment où le tumulte d’avant devient vague face à la mer, qu’un son unique apparait, jusqu’à l’harmonie essentielle du nous et du tout.
Insignifiance d’un art nombriliste et dérisoire, avec humour. Et grandeur. Le pop-art de mon enfance m’a appris à faire grand, coloré, tape-à-l’œil. J’occupe l’espace. Ce travail, timidement commencé en 2018, a pris de l’altitude au cours des mois d’enfermement que nous avons connus. La quasi-totalité des photos ont été prises chez moi, dans un périmètre très restreint, et au cours d’une ou deux sorties entre les confinements. Chaque image a son histoire.
Les photos ont toujours été présentes dans la famille, une manière d’immortaliser le temps qui passe, de figer des souvenirs avec de beaux paysages, des moments festifs. Je suis venu à la photographie en 2009, un peu par hasard. Un appareil photo tombe en panne, on recherche des informations sur internet pour en acquérir un nouveau et au fil des forums, on découvre une pratique passionnante, une technique pointue mais accessible. Les paysages normands sont y pour beaucoup dans mon envie de saisir le temps et les lumières. Il est facile de se mettre dans l’esprit des peintres impressionnistes devant ces couchers de soleil, ou ces près de vaches. Mes premières expositions reprennent d’ailleurs ces thèmes naturalistes. Mon inspiration en termes d’esthétique, de composition, de couleurs, de contrastes est beaucoup marquée par la bande dessinée. Des auteurs tels que Jean Giraud/Moebius, Juan Gimenez, Enki Bilal, Gregorz Rosinski, Gotlib, André Franquin et bien d’autres ont bercé mon imaginaire depuis de nombreuses années.
SUPERPOSITIONS « Superpositions » est un travail commencé en 2013 presque par hasard. Par un mouvement d’appareil photo lors de la prise de vue, j’ai constaté qu’il était intéressant de capturer 2 points de vue dans une seule image. La Normandie s’est révélée être un terrain de jeu idéal : les paysages marins, les villes reconstruites ou les zones industrielles offrant des possibilités de composition infinies. Le résultat obtenu est troublant, à la fois proche de nous et différent.
Vice-président de l association « Le Cercle des Artistes Havrais ». Artiste permanent de la galerie Agnès SZABOOVA « a r t » Le Havre. A l’origine, il y a la photographie, non pas comme la reproduction plus ou moins fidèle de la réalité, mais comme la matière première de mes créations. « Je n’imite pas la nature, je travaille comme elle » disait Picasso. J’aime cette définition de la création et je tente de l’appliquer en réinventant une interprétation aléatoire et non figurative de ce que je vois. Brouiller le réel, mélanger les origines, ne retenir que l’essentiel et introduire le flou libérateur.
COULEUR NATURE La nature, à la saison automnale, offre des variétés de couleurs inhabituelles pour une période éphémère. A l’occasion d’une déambulation dans les magnifiques jardins du château de Chaumont-sur-Loire, j’ai voulu saisir ces instants furtifs, en soulignant avec vigueur l’intensité de la représentation colorée, en y intégrant quelques personnages et surtout en m’éloignant comme à l’accoutumée de toute représentation fidèle. Le reportage laisse la place à la création pour vous interroger sur le travail de la nature.
Dans les années 80, j’ai étudié la photographie au cours de l’école SEPR photo. J’ai travaillé une quinzaine d’années dans la pub comme graphiste et infographiste. Depuis une vingtaine d’années je suis artiste peintre/ photographe/ plasticien. J’ai participé à de nombreuses expositions mais surtout pour la peinture.
Dès qu’une vérité dépasse cinq lignes, c’est un roman Au début, il y a une collection de photos accumulées au fils des années et des voyages, à la fin il y a une phrase de Jules Renard: « Dès qu’une vérité dépasse cinq lignes, c’est un roman ». La photo montre toujours la réalité et la narration qui s’en dégage peut devenir un roman. L’ exposition est un petit roman qui se calque sur mon voyage aux pays de la géométrie, où des lignes, des courbes, côtoient des noeuds graphiques, des installations artistiques, des architectures, des couleurs criardes, des noirs, des blancs, des vides, des pleins, du papier, du verre, du béton, du marbre, des pierre, des miroirs, du fer, de l’eau, la nature, des ombres…
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